Les auteurs du putsch manqué de 2019 au Gabon connaissent enfin leur sort. Après de longues auditions, les prévenus sont à présent situés sur leur responsabilité. 15 ans de prison, c’est la peine formulée par la cour contre les trois militaires auteurs du coup d’État manqué de janvier 2019. Certains quant à eux ont été blanchis de tous soupçons.
Pour rappel, un commando conduit par le lieutenant Kelly Ondo avait pris d’assaut la Radio Gabon dans la matinée du 7 janvier 2019. Ceci avec pour objectif de renverser le gouvernement d’Ali Bongo. Malheureusement, ils se sont heurtés à la réactivité des forces spéciales qui ont repoussé le danger avec brio.
Condamnés fermement pour leur putsch manqué de 2019 au Gabon
Les trois militaires mis en cause dans ce putsch manqué de 2019 au Gabon ont eu droit à la fermeté de la cour militaire spéciale à leur égard. Ils ont écopé de 15 ans de réclusion criminelle et 31 millions de francs CFA d’amende. De plus, ces jeunes militaires ont aussi été radiés de l’armée pour avoir porté atteinte à la sureté intérieure de l’État.
Comparée à la réquisition du procureur de la République à leur endroit, il s’agit d’une peine moins lourde. Le représentant du ministère public avait demandé aux juges une peine plus corsée. C’est à dire la réclusion criminelle à perpétuité et 100 millions de francs CFA d’amende.
Des pourvois en cassation
Face à cette décision de la cour militaire, le lieutenant Kelly Ondo, au-delà de ses convictions profondes a donné tout de même quelques raisons sur son acte. « C’était un mouvement pacifique, je ne voulais pas devenir président. J’avais lancé un appel patriotique pour déjouer le coup d’Etat que préparait Frédéric Bongo », a-t-il laissé entendre lors de son audition.
« Si c’était à refaire, je le referai pour sauver la nation », avait-il renchéri. Pour les avocats des auteurs du coup d’État manqué de 2019 au Gabon, cette bataille judiciaire n’est pas encore terminée. Ils entendent bien sûr porter l’affaire devant la cour de cassation.
En ce qui concerne les cinq gendarmes en poste à la Maison de la radio lors du putsch manqué de 2019 au Gabon, ils ont été acquittés.
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Sandrine A