L’économie tchadienne ces dernières semaines se retrouvent un peu à l’agonie. Ceci en raison des récents bouleversements socio politiques dans le pays. Il s’agit notamment de la mort du président Idriss Déby Itno dont la succession s’est faite avec l’installation d’un Conseil militaire de transition dirigé par un de ses fils Mahamat Idriss Déby.
Face à ces mutations, les activités économiques sont fortement paralysées dans certains secteurs. Un véritable ralentissement pour l’économie tchadienne déjà fragile. Les opérateurs économiques tchadiens quant à eux se retrouvent donc dans l’incertitude par rapport à l’évolution de la situation politique du pays. Ils se retrouvent donc piégés entre doute et optimisme.
Une économie tchadienne affectée par l’instabilité
En ces temps un peu trouble au Tchad, tout semble aller mal pour les opérateurs économiques. Plusieurs entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes. Les marchés eux se sont naturellement vidés. Un coup dur temporaire pour l’économie tchadienne.
« Ils ont emmené leurs marchandises dans leurs maisons, pour les sécuriser ! Je ne peux pas deviner ce qui va se passer, mais s’il y a des événements comme ça, personne ne va mettre un franc dans ce pays », a confié Daouda Bichara, président du Conseil national du patronat tchadien.
Certains chefs d’entreprise ont préféré quitter le Tchad, en raison de la tournure des événements. « L’incertitude s’est placée au Tchad dans la tête des gens, surtout les étrangers ; ils sont obligés de regagner leurs pays », a rajouté Daouda Bichara. Ce qui témoigne aisément de la complexité de la situation qui prévaut actuellement dont les répercussions sont visibles sur l’économie tchadienne.
Un zeste d’optimisme
Malgré les multitudes de raisons pouvant saper leurs moral certains restent tout de même optimistes quant à un rapide retour à la normale. Ils espèrent que les nuages ténébreux pourront se dissiper d’ici peu. Alors ils font confiance aux nouvelles autorités du pays.
« Nous faisons confiance à une équipe qui est là pour gérer le pays, pour stabiliser et pour continuer à rassembler l’ensemble des Tchadiens pour éviter l’effusion du sang », a déclaré Ibrahim Maaloum, son secrétaire général en charge du commerce de Coton du Tchad. Et de rajouter « aujourd’hui, il n’y a pas d’inquiétude particulière du groupe Olam sur le devenir du Tchad ».
Il en est de même pour Ali Annadif, dirigeant du groupe Almahri qui affiche une certaine sérénité quant au retour prospère de l’économie tchadienne.