Le Niger a débuté la nouvelle année 2021 avec un bain de sang à l’ouest du pays. Suite à cette attaque meurtrière au Niger, un deuil national de 3 jours a été décrété. La décision a été annoncée par le ministre de l’Intérieur lundi dernier.
Pour mémoire, le samedi dernier, non loin de la frontière malienne, les villages nigériens de Tchombangou et Zaroumdareye ont subi des attaques assez meurtrières. Le bilan fait état de plus de 100 victimes auquel s’ajoutent des blessés et d’importants dégâts matériels. Les autorités nigériennes attribuent ces actes de barbarie aux groupes djihadistes qui opèrent souvent dans la région. Aucune revendication n’a été faite pour l’instant.
Une attaque meurtrière au Niger
Face à ce massacre de villageois, les autorités nigériennes ne pouvaient rester insensibles ni inactives. Alors elles ont prises les mesures adéquates qui s’imposent pour rassurer et mieux protéger les populations.
Il a donc été ordonné après d’un conseil extraordinaire de sécurité, un deuil national de trois jours suite a cette attaque meurtrière au Niger a été décrété. Aussi, la saturation sécuritaire de toute la zone c’est à dire un renforcement exceptionnel en soldats a été ordonné par le président Issoufou Mahamadou.
En clair, un déploiement immédiat d’au moins 2500 hommes des forces spéciales de l’opération Almahaou a été lancé. Il s’agit donc de l’intervention de soldats aguerris et mieux équipés. Surtout que cette attaque est la plus meurtrière perpétrée par des djihadistes contre des populations civiles. Outre cela, toutes les autres forces stationnées dans la région sont également mobilisées.
Des conséquences fâcheuses
Outre les nombreuses pertes en vies humaines, le massacre des villageois samedi dernier a laissé de profondes marques dans les esprits des populations. De nombreuses familles, par peur de ce genre d’attaque meurtrière au Niger ont préféré fuir leurs villages.
Cette option leur semble plus avantageuse pour se protéger des terroristes. Par contre, les sites vers lesquels ils convergent pourront bientôt souffrir dans les prochains jours d’encombrements. Car ces sites sont déjà dépourvus de moyens.
« Ce qui nous inquiète le plus dans cette situation c’est que les populations civiles sont prises pour cible et se retrouvent contraintes de fuir », a déclaré Jean-Sébastien Josset, chargé en communication du HCR au Niger. « En ce moment nous avons à peu près un millier de personnes qui ont déjà commencé à fuir », avait-il rajouté.
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