vendredi, novembre 22 2024

A Bangui, la candidature de Francois Bozizé pour être à nouveau à la magistrature suprême suscite des réactions de part et d’autre. Alors les membres de son parti, le KNK ont voulu éclaircir les zones d’ombres sur sa candidature.

Pour rappel, François Bozizé est un ancien chef de l’Etat centrafricain. Il a été chassé du pouvoir par des rebelles en 2013. De retour au pays, il a été désigné candidat de son parti, le Kwa Na Kwa (KNK), pour l’élection présidentielle de décembre 2020. Toutefois, il est sous le coup des sanctions de l’ONU. On lui reproche d’avoir apporté assistance à des actes visant à compromettre la paix, la stabilité et la sécurité en Centrafrique.

Une éligibilité remise en doute

La polémique autour de la candidature de Francois Bozizé,  l’ancien président survient à la suite de l’annonce des dates du dépôt des dossiers de candidature. En fait, l’Autorité Nationale des Elections (ANE) en a choisi la période du 1er jusqu’au 10 novembre 2020.

Pour donc contester cette candidature de François Bozizé, ses détracteurs invoquent le code électoral. Ils pointent du doigt principalement l’exigence de résider dans le pays durant au moins un an. Pour François Bozizé, il est rentré de son exil de 7 ans à la mi-décembre 2019.

Ce qui prouve à suffisance à leurs yeux qu’il ne remplit pas les conditions pour être candidat. Alors, il doit présenter un certificat attestant véritablement de sa résidence sur le territoire national.

Une clarification nécessaire autour de la candidature de Francois Bozizé

Pour le secrétaire général du KNK, Jean Eudes Teya, le parti au pouvoir est à l’origine de ce stratagème pour empêcher la candidature de Francois Bozizé. Il estime que le camp présidentiel tente par tout moyen de polluer l’esprit de la population.

« Le code électoral ne parle pas d’un délai de séjour à Bangui mais en République centrafricaine », s’est défendu le secrétaire général du KNK. Il a, par ailleurs, rajouté que la République de Centrafrique ne se restreint pas à Bangui.

Par conséquent, le KNK dispose de tous les éléments qui prouveront à juste titre que le président Bozizé était sur le territoire national avant le 15 décembre 2019. Car cette date correspond plutôt à celle de l’arrivée de François Bozizé à Bangui et non en Centrafrique.

Pour le porte-parole du parti présidentiel MCU, Evariste Ngamana, les accusations du KNK sont infondées. Aussi, « le parti MCU n’a peur de personne », avait-il déclaré. Alors, ils sont prêts pour aller aux élections.

 

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