Mahamat Idriss Deby, c’est le nouvel homme fort du Tchad à la suite du décès ce mardi 20avril 2021 de son père, le président Idriss Déby Itno. Désigné président du Conseil Militaire de la Transition (CMT), Mahamat Idriss Deby aura la lourde tâche de gouverner le Tchad durant les 18 prochains mois.
Selon l’armée, le Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno serait décédé des suites de blessures reçues au combat face aux rebelles. Il tentait de défendre vaillamment l’intégrité territoriale. Malheureusement il n’y a pas survécu. Le président venait de triompher des urnes pour un sixième mandat d’après les résultats provisoires proclamés par la CENI. Agé de 68 ans, le maréchal Idriss Déby Itno a dirigé le pays pendant plus de 30 ans.
Une transition dirigée par Mahamat Idriss Deby
Pour maintenir la paix, la stabilité et la cohésion nationale au Tchad, un Conseil Militaire de Transition (CMT) a été mis en place et dirigé par Mahamat Idriss Deby. Le conseil entend défendre les valeurs sacrées prônées par le Maréchal du Tchad. Par conséquent, il compte œuvrer à la préservation du pays contre le terrorisme et les forces du mal.
En ce qui concerne la continuité de l’Etat, des garanties ont été aussi partagées. A cet effet, Le Conseil Militaire de Transition garantit l’indépendance nationale. Outre cela, l’intégrité territoriale, l’unité nationale, le respect des traités et accords internationaux seront aussi respectés par les autorités de la transition pour une durée de 18 Mois.
De nouvelles mesures
Pour marquer sa prise de commandes, d’importantes mesures ont été prises par Mahamat Idriss Deby. Il s’agit entre autres de la dissolution de l’Assemblée Nationale ainsi que le Gouvernement.
Sur toute l’étendue du territoire national, un couvre-feu allant de 18 heures à 5 heures du matin est instauré. Un deuil national de 14 jours est décrété et les drapeaux sont mis en bernes.
Les populations sont par ailleurs invitées à répondre à l’appel au dialogue et à la paix lancé par les autorités de la transition. Le conseil de transition promet également l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes dans les 18 mois.