Comment soulager au mieux le panier de la ménagère au Gabon ? C’est la préoccupation majeure qui a poussé les autorités à procéder au lancement ce mardi 11 avril 2023, des assises nationales sur la vie chère au Gabon. A travers cette initiative, le ministère de la Consommation et de la Vie chère entend trouver des solutions adéquates à la situation.
Pour ce faire, des réflexions en profondeur seront menées avec les différents acteurs ou participants de ces assises nationales sur la vie chère au Gabon. Le gouvernement espère ainsi parvenir très bientôt à une maîtrise des coûts de produits de première nécessité et de consommation courante. Des ateliers sur différents domaines, seront organisés afin d’y parvenir.
Des assises nationales pour soulager la vie chère au GABON
Durant les trois jours que vont durer les assises nationales sur la vie chère au Gabon, les réflexions intenses portées sur l’atteinte de la maîtrise de la cherté de la vie à Libreville mais également dans l’hinterland. Par conséquent les échanges porteront sur la restauration, la santé et l’éducation, l’alimentation, le logement et la construction, le transport, la parafiscalité et fiscalité.
« Ces assises nationales ambitionnent également de ramener les prix de produits de première nécessité et de consommation courante à des niveaux appréciables », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Yves Fernand Manfoumbi. C’est dans cette optique que l’atelier grandeur nature a d’ailleurs été ouvert à la société civile ainsi qu’aux partenaires au développement, aux opérateurs économiques.
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Une mission très difficile
Pour trouver ces fameuses solutions qui soulageraient le panier de la ménagère, immenses efforts devraient être fournis. Car la vie chère pèse énormément sur les populations. Les récentes flambe1es des prix illustrent fort bien le phénomène. L’exemple le plus criard est celui du prix du manioc, un tubercule largement consommé au Gabon.
En raison des difficultés d’approvisionnement, les prix du manioc ont grandement flambé ces dernières semaines. Accessible à 250 FCFA auparavant, il coûte désormais entre 350 et 400 FCFA. « J’ai eu le manioc mais c’est pénible. J’ai eu un sachet, alors que je voulais 10. Il y a carence du produit. Le manioc c’est le formage des gabonais », déplore une citoyenne. Les soucis logistiques d’importation du manioc soutiennent cette hausse des prix.
La rédaction