La gestion de la Covid 19 à Madagascar attire l’attention particulière de la société civile qui s’inquiète de l’Etat actuelle des choses. Ces dernières semaines, le virus de la Covid 19 s’est largement répandu sur l’ile avec de nombreuses personnes contaminées.
Alors pour les organisations de la société civile engagées dans le domaine de la santé, de nouvelles mesures doivent être prises par les autorités malgaches. Ceci afin de pouvoir préserver au mieux la santé des populations. La situation pandémique du pays fait état de 24 426 cas contaminés et 418 décès.
Gestion de la Covid 19 à Madagascar, des insuffisantes constatées
D’après la société les organisations de la société civile, la gestion de la Covid 19 à Madagascar est désastreuse. Les hôpitaux manquent cruellement de moyens. De plus un manque transparence est constaté dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre le Covid-19. Ce qui ne rassure pas du tout. Un risque de saturation des hôpitaux est aussi prévisible quand on s’en tient à la hausse des contaminations.
« Comment cela se fait ? Des fonds ont été débloqués. Nous avons eu de l’argent. Nous avons eu des intrants. Pourquoi est-ce qu’on n’a pas eu d’intrants suffisants là où l’on soigne les gens ? On ne voit pas jusqu’à présent que l’argent a été utilisé correctement », s’interroge Hony Radert, secrétaire générale du collectif des organisations citoyennes.
Un appel à responsabilisation
Face à cette gestion de la Covid 19 à Madagascar qui se dégrade jour après jours, les organisations de la société civile exhorte les autorités à réagir avec promptitude pour trouver de nouvelles solutions. C’est-à-dire à trouver un vaccin au plus vite. Par ailleurs, elles convient la population à faire preuve d’autodiscipline et à avoir des comportements responsables.
« C’est sûr que si ces formes continuent d’augmenter, il y aura un manque de places pour les autres malades », prévient le docteur Jean-Claude Rakotomalala, président de la Coalition malgache pour le renforcement du système de santé (Comaress).En prenant en compte ces interpellations, la saturation des hôpitaux pourrait être facilement évitée.