Devenu de plus en plus dangereuses, les routes du Togo malgré les efforts restent un véritable tombeau ouvert. On déplore jours après jours l’insécurité qui y règne.
l’insecurite sur les routes du Togo est criard. Des morts par ici, des accidents par là. Des situations dues à l’état des routes et aussi à un disfonctionnement des feux tricolores. Sans parler du non-respect du code de la route par les usagers accoutumés à un excès de vitesse. Tout ce désastre entraine des pertes en vies humaines gonflant le taux d’insécurité au Togo.
Causes de l’insecurite sur les routes du Togo
Si le taux d’accidents sur les routes au Togo ne cesse de s’accroitre, c’est en raison de plusieurs facteurs. Les principales causes de ces accidents restent les mêmes.
On peut, entres autres, évoquer le disfonctionnement des lampadaires devenus irréparables. A l’évidence, sur la voie de la CEDEAO, assez de lampes sont en panne et non renouvelées. Ce qui fait que la voie reste peu éclairée la nuit.
En outre, certains feux tricolores ne fonctionnent pas depuis. Cette situation constitue pour les usagers un prétexte de l’inobservance du code de la route, occasionnant, par conséquent, des accidents.
Il faut, aussi, noter l’excès de vitesse, une mauvaise maitrise du code de la route avec des stationnements sans signalisations. A cela, s’ajoute la conduite en état d’ivresse. Tous ces comportements montrent à suffisance le degré de négligence et de violation du code de la route par les usagers Togolais.
Cependant, ces accidents auraient pu être évités si les usagers, en amont, maitrisaient le code de la route et faisaient preuve de responsabilité.
Bilan inquiétant de l’insecurite sur les routes du Togo
En juillet 2020 dans un communiqué, le Général de brigade Yark Damehane a présenté le bilan du premier semestre. Un état des lieux révèle un nombre croissant de personnes victimes de l’insecurite sur les routes du Togo.
Selon le bilan, 241 personnes ont trouvé la mort entre janvier et juin 2020 sur les routes du Togo. On dénombre à cet effet 2 627 cas d’accidents et 3 734 blessés. Un bilan inquiétant relevant l’aspect selon lequel 68% des victimes soit 164 décès sont le fruit des engins à deux roues.
On remarque alors un nombre croissant et répétitif d’accidents sur certaines routes. Sur la nationale N°1 (boulevard Gnassingbé Eyadema) par exemple, on dénombre 78 cas, suivi du grand contournement baptisé la voie de la CEDEAO. Ce qui relance le débat sur les causes de cette insécurité routière.