samedi, juillet 27 2024

Ce vendredi 16 juillet, le président Cyril Ramaphosa s’est rendu à Durban pour prendre le pouls de ses concitoyens enlisés dans les récentes violences. Il était également question pour lui de calmer les tensions et de passer un message fort aux populations.

Depuis une semaine déjà, plusieurs villes en Afrique du Sud sont touchées par une vague de manifestations s’étant étendue à des pillages et incendies. Les débordements ont fait plus de 121 morts et énormément de blessés.

Une machination contre le président Cyril Ramaphosa

Au cours de son intervention, le président Cyril Ramaphosa n’a pas manqué de souligner le fait que les violences en Afrique du Sud sont le fruit d’un complot. Un plan orchestré et exécuté par une catégorie d’individus pour déstabiliser son pouvoir de sorte à le discréditer. Mais, les coupables seront traqués et soumis à la justice.

« Nous ne permettrons pas l’anarchie et le chaos », a martelé le président Cyril Ramaphosa. De quoi rassurer les populations qui vivent dans la crainte. Plusieurs personnes suspectes ont même été interpellées. Les enquêtes se poursuivent pour faire une plus grande lumière sur les instigateurs de cette ébullition nationale.

A lire aussi: PILLAGES EN AFRIQUE DU SUD: PLUSIEURS ENSEIGNES FERMENT TEMPORAIREMENT LEURS PORTES

De fausses excuses

Selon Marianne Séverin, spécialiste de l’Afrique du Sud, les violences de ces derniers jours n’ont pas leur raison d’être. Les prétendus motifs qui soutiennent ces débordements, sont des arguments fallacieux. Car rien ne peut justifier de pareils actes. Il ne s’agit en réalité que d’opportunisme et de forte envie de vandalisme de la part des pilleurs.

L’Afrique du Sud se retrouve donc confronter à une nouvelle crise dont elle doit trouver au plus vite une issue. Pour le moment, le calme semble revenir peu à peu dans certaines localités. Mais rien n’est encore sûr. L’armée a été fortement déployée afin de rétablir l’ordre. Toutefois les pillages et incendies laissent un grand impact sur la relance économique du pays.

A lire aussi:  AFRIQUE DU SUD: L’INCARCÉRATION DE JACOB ZUMA MET LE FEU AUX POUDRES

 

Sandrine A

Previous

Burkina Faso: l’opposition menace de ne pas siéger au sein de la commission électorale

Next

Bénin: à quand la libération de l’opposante Reckya Madougou ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Pipeline Niger-Tchad-Cameroun : Un nouveau souffle pour l'exportation du pétrole nigérien

Pipeline Niger-Tchad-Cameroun : Un nouveau souffle pour l’exportation du pétrole nigérien

Investigateur Africain

Le projet de relier les champs de pétrole d’Agadem au pipeline tchadien de Doba a refait surface, apportant une lueur d’espoir pour l’exportation du brut nigérien. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique relancée par la Sonidep lors du lancement de ses activités amont le 22 juin dernier. Le ministre nigérien du Pétrole, Mahaman Moustapha Barké, […]

Le général Tiani dresse son bilan un an après le Coup d'État

Un an de transition au Niger : Le discours du Général Tiani passé au crible

Investigateur Africain

Cela fait tout juste un an ce vendredi 26 juillet que la junte militaire du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a pris le pouvoir au Niger, renversant le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum. Pour marquer cet anniversaire, le général Tiani Abdourahamane, président du CNSP, a prononcé un discours jeudi soir sur […]

armes au Soudan : Amnesty International exige un embargo total

Armes au Soudan : Amnesty International exige un embargo total

Investigateur Africain

Alors que le pays est dévasté par un conflit sanglant entre généraux rivaux depuis le 15 avril 2023, Amnesty International a lancé un appel urgent à l’ONU pour étendre l’embargo sur les armes à tout le Soudan. Un rapport accablant publié le 25 juillet 2024 révèle que des armes continuent d’affluer malgré les restrictions, exacerbant […]