jeudi, janvier 23 2025

Hier jeudi 12 octobre 2023, les éminents enseignants de l’illustre Université Cheikh-Anta-Diop (Ucad) ont élevé leur voix pour réclamer ardemment la reprise des cours. Il faut rappeler que ceux-ci avaient été interrompus depuis le tumulte survenu en juin dernier. C’est à dire la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à une peine de deux ans de réclusion.

Alors, c’est dans un élan de consensus général et une unanimité impressionnante, que les enseignants des différentes facultés ont exprimé leur ardent désir de voir la reprise des cours, ce de façon immédiate. Un vœu fortement souligné par le secrétaire général du prestigieux Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), le professeur David Célestin Faye, éminent mathématicien. Car malgré que le conseil académique de l’université Cheikh-Anta-Diop ait décidé d’une reprise immédiate des cours universitaires en présentiel, le campus de l’Ucad affiche toujours portes closes.

Lire Aussi : ULTIMATUM DIPLOMATIQUE : LES DÉTAILS CHOCS DE L’EXPULSION DE LA COORDONNATRICE DE L’ONU AU NIGER

La reprise des cours et rien d’autres

Pour Monsieur David Célestin Faye, les professeurs et les étudiants de l’Ucad ne demandent qu’une seule chose principalement. Et c’est principalement la reprise des cours à l’université Cheikh-Anta-Diop (Ucad) de Dakar. Car se sont les cours et les précieux enseignements qui font la renommée de cette institution. Partant de là, les enjeux politiques actuelles ne doivent pas entraver le bon fonctionnement de ce temple du savoir.

« L’université appartient à tous les Sénégalais. L’université n’appartient pas à la classe politique ni aux enseignants. Il faut que l’on ouvre immédiatement, que l’on puisse travailler. », a interpellé David Célestin Faye.

« Il faut que l’on arrête de mentir à la population. L’enseignement à distance, on ne peut pas l’improviser pour 150 000 étudiants. Il faut que l’on arrête. Tout le monde sait que ça ne marche pas. Les moyens ne sont pas là. On ne peut pas continuer à fermer comme ça les universités. Le gouvernement n’a qu’à sécuriser les universités », a-t-il ajouté.

 

Sandrine A.

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