samedi, juillet 27 2024

Malgré les moyens mis en œuvre pour en venir à bout, la famine continue de freiner le développement et l’épanouissement des populations dans certaine partie du globe. Et le risque d’une nouvelle famine sérieuse se fait pressentir principalement dans la région ouest africaine.

L’alerte est donnée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). D’après cette dernière, plusieurs pays, en Afrique de l’Ouest et au Sahel pourraient bientôt basculer dans une famine sévère. Elle estime par ailleurs que d’ici juin 2022, le taux de famine pourrait connaitre un accroissement de 40%. Une situation qui aura donc un grave impact sur la vie des populations de ces localités. Il s’agit notamment d’une grave crise alimentaire.

Un risque de famine lié à plusieurs facteurs

Selon la FAO, le risque de famine annoncé découle de plusieurs facteurs importants. Est pointé du doigt en premier lieu, l’insécurité et les coups d’Etats qui menacent la stabilité des régions concernées. C’est-à-dire la récurrence des attaques terroristes, qui poussent les populations à se déplacer ou à déserter leurs champs.

D’un autre côté, la sécheresse et les effets du changement climatique alimentent également la famine dans ces zones du continent. Ce qui porte donc un coup fatal aux productions de ces agriculteurs. En conséquence, les populations subissent le risque de vivre une insécurité alimentaire.

La pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine ont quant à elles rajoutées une couche à cette famine. De plus, les effets inflationnistes sur les prix des denrées se ressentent de plus en plus ces dernières semaines dans la majorité des pays. Alors des solutions doivent être trouvées au plus vite.

Lire aussi:  VIE CHÈRE AU TOGO : LA HAUSSE DES PRIX DES PRODUITS PÉTROLIERS À LA POMPE INQUIÈTE SÉRIEUSEMENT

La solidarité internationale

Pour briser ce cycle de famine qui s’annonce, l’Afrique de l’Ouest et le Sahel peuvent compter sur la solidarité internationale. C’est ce à quoi s’attèle FAO. A cet effet, une consultation internationale réunissant des dirigeants africains, européens et des instances onusiennes se tient à Rome, ce mercredi 06 avril 2022 siège de l’institution.

Aussi, face à cette situation, les populations sont conviées à investir davantage dans les moyens de subsistance et à préparer au mieux les prochaines saisons agricoles. Et cela passe par la définition de politiques adéquates pour éviter une aggravation de l’insécurité alimentaire.

Soulignons qu’en Afrique de l’Ouest et au Sahel, 27 millions de personnes souffrent actuellement de la faim ou de malnutrition. Ce chiffre pourrait atteindre 38 millions de personnes d’ici juin.

 

Sandrine A

Previous

Flambée des prix au Gabon : le gouvernement prend des mesures

Next

Burkina Faso : l’ancien président Roch Kaboré regagne enfin son domicile

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Pipeline Niger-Tchad-Cameroun : Un nouveau souffle pour l'exportation du pétrole nigérien

Pipeline Niger-Tchad-Cameroun : Un nouveau souffle pour l’exportation du pétrole nigérien

Investigateur Africain

Le projet de relier les champs de pétrole d’Agadem au pipeline tchadien de Doba a refait surface, apportant une lueur d’espoir pour l’exportation du brut nigérien. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique relancée par la Sonidep lors du lancement de ses activités amont le 22 juin dernier. Le ministre nigérien du Pétrole, Mahaman Moustapha Barké, […]

Le général Tiani dresse son bilan un an après le Coup d'État

Un an de transition au Niger : Le discours du Général Tiani passé au crible

Investigateur Africain

Cela fait tout juste un an ce vendredi 26 juillet que la junte militaire du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a pris le pouvoir au Niger, renversant le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum. Pour marquer cet anniversaire, le général Tiani Abdourahamane, président du CNSP, a prononcé un discours jeudi soir sur […]

armes au Soudan : Amnesty International exige un embargo total

Armes au Soudan : Amnesty International exige un embargo total

Investigateur Africain

Alors que le pays est dévasté par un conflit sanglant entre généraux rivaux depuis le 15 avril 2023, Amnesty International a lancé un appel urgent à l’ONU pour étendre l’embargo sur les armes à tout le Soudan. Un rapport accablant publié le 25 juillet 2024 révèle que des armes continuent d’affluer malgré les restrictions, exacerbant […]