mercredi, septembre 11 2024

Malgré les moyens mis en œuvre pour en venir à bout, la famine continue de freiner le développement et l’épanouissement des populations dans certaine partie du globe. Et le risque d’une nouvelle famine sérieuse se fait pressentir principalement dans la région ouest africaine.

L’alerte est donnée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). D’après cette dernière, plusieurs pays, en Afrique de l’Ouest et au Sahel pourraient bientôt basculer dans une famine sévère. Elle estime par ailleurs que d’ici juin 2022, le taux de famine pourrait connaitre un accroissement de 40%. Une situation qui aura donc un grave impact sur la vie des populations de ces localités. Il s’agit notamment d’une grave crise alimentaire.

Un risque de famine lié à plusieurs facteurs

Selon la FAO, le risque de famine annoncé découle de plusieurs facteurs importants. Est pointé du doigt en premier lieu, l’insécurité et les coups d’Etats qui menacent la stabilité des régions concernées. C’est-à-dire la récurrence des attaques terroristes, qui poussent les populations à se déplacer ou à déserter leurs champs.

D’un autre côté, la sécheresse et les effets du changement climatique alimentent également la famine dans ces zones du continent. Ce qui porte donc un coup fatal aux productions de ces agriculteurs. En conséquence, les populations subissent le risque de vivre une insécurité alimentaire.

La pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine ont quant à elles rajoutées une couche à cette famine. De plus, les effets inflationnistes sur les prix des denrées se ressentent de plus en plus ces dernières semaines dans la majorité des pays. Alors des solutions doivent être trouvées au plus vite.

Lire aussi:  VIE CHÈRE AU TOGO : LA HAUSSE DES PRIX DES PRODUITS PÉTROLIERS À LA POMPE INQUIÈTE SÉRIEUSEMENT

La solidarité internationale

Pour briser ce cycle de famine qui s’annonce, l’Afrique de l’Ouest et le Sahel peuvent compter sur la solidarité internationale. C’est ce à quoi s’attèle FAO. A cet effet, une consultation internationale réunissant des dirigeants africains, européens et des instances onusiennes se tient à Rome, ce mercredi 06 avril 2022 siège de l’institution.

Aussi, face à cette situation, les populations sont conviées à investir davantage dans les moyens de subsistance et à préparer au mieux les prochaines saisons agricoles. Et cela passe par la définition de politiques adéquates pour éviter une aggravation de l’insécurité alimentaire.

Soulignons qu’en Afrique de l’Ouest et au Sahel, 27 millions de personnes souffrent actuellement de la faim ou de malnutrition. Ce chiffre pourrait atteindre 38 millions de personnes d’ici juin.

 

Sandrine A

Previous

Flambée des prix au Gabon : le gouvernement prend des mesures

Next

Burkina Faso : l’ancien président Roch Kaboré regagne enfin son domicile

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

Électrification rurale au Sénégal : L’ASER et AEE Power au cœur d’un scandale

Électrification rurale au Sénégal : L’ASER et AEE Power au cœur d’un scandale

Investigateur Africain

Dans un climat déjà électrique, la renégociation du contrat entre l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) et l’entreprise espagnole AEE Power EPC a fait surgir un scandale qui secoue les hautes sphères du secteur énergétique au Sénégal. Alors que le nouveau directeur de l’ASER, M. Sène, se félicite d’avoir élargi le projet pour couvrir 1 740 […]

COMMENT LA RUSSIE REDEFINIT-ELLE LES CARTES EN AFRIQUE ?

COMMENT LA RUSSIE REDEFINIT-ELLE LES CARTES EN AFRIQUE ?

Investigateur Africain

Depuis quelques années, l’Afrique de l’Ouest, et plus particulièrement la région du Sahel, est devenue un terrain de jeu stratégique où la Russie s’impose de plus en plus comme un acteur incontournable. Alors que l’influence des puissances occidentales, autrefois dominée par la France et les États-Unis, semble reculer, Moscou profite de l’instabilité croissante pour étendre […]

Fichier national contre le terrorisme : Le Niger adopte des sanctions draconiennes

Fichier national contre le terrorisme : Le Niger adopte des sanctions draconiennes

Investigateur Africain

Au Niger, le général Abdourahamane Tiani, président de la Transition a signé le 27 août 2024, une ordonnance instituant la création d’un fichier national. Il sera destiné à recenser les personnes et entités impliquées dans des actes de terrorisme ainsi que celles perturbant la tranquillité publique. Cette initiative est un pas significatif de plus dans […]