Ce vendredi 16 juillet, le président Cyril Ramaphosa s’est rendu à Durban pour prendre le pouls de ses concitoyens enlisés dans les récentes violences. Il était également question pour lui de calmer les tensions et de passer un message fort aux populations.
Depuis une semaine déjà, plusieurs villes en Afrique du Sud sont touchées par une vague de manifestations s’étant étendue à des pillages et incendies. Les débordements ont fait plus de 121 morts et énormément de blessés.
Une machination contre le président Cyril Ramaphosa
Au cours de son intervention, le président Cyril Ramaphosa n’a pas manqué de souligner le fait que les violences en Afrique du Sud sont le fruit d’un complot. Un plan orchestré et exécuté par une catégorie d’individus pour déstabiliser son pouvoir de sorte à le discréditer. Mais, les coupables seront traqués et soumis à la justice.
« Nous ne permettrons pas l’anarchie et le chaos », a martelé le président Cyril Ramaphosa. De quoi rassurer les populations qui vivent dans la crainte. Plusieurs personnes suspectes ont même été interpellées. Les enquêtes se poursuivent pour faire une plus grande lumière sur les instigateurs de cette ébullition nationale.
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De fausses excuses
Selon Marianne Séverin, spécialiste de l’Afrique du Sud, les violences de ces derniers jours n’ont pas leur raison d’être. Les prétendus motifs qui soutiennent ces débordements, sont des arguments fallacieux. Car rien ne peut justifier de pareils actes. Il ne s’agit en réalité que d’opportunisme et de forte envie de vandalisme de la part des pilleurs.
L’Afrique du Sud se retrouve donc confronter à une nouvelle crise dont elle doit trouver au plus vite une issue. Pour le moment, le calme semble revenir peu à peu dans certaines localités. Mais rien n’est encore sûr. L’armée a été fortement déployée afin de rétablir l’ordre. Toutefois les pillages et incendies laissent un grand impact sur la relance économique du pays.
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Sandrine A