samedi, mars 15 2025

Ce n’est plus une rumeur, les troupes françaises sont appelées à quitter le sol Burkinabè dans un délai d’un mois. L’information rendue publique il y a quelques jours par L’AIB, l’Agence d’information du Burkina, est confirmée officiellement ce lundi 23 janvier par le porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel Ouedraogo.

Ces derniers mois au Burkina Faso, les protestations contre la présence des troupes françaises se sont faites multiples. Notons qu’actuellement, 400 soldats français des Forces spéciales sont présents sur le territoire du Burkina Faso.

Un départ des troupes françaises exigé

Selon Jean-Emmanuel Ouedraogo, le gouvernement a bel et bien demandé le départ des des troupes françaises basées dans le pays. Cette décision est surtout motivée par la dénonciation de l’accord de 2018 « relatif au statut des forces armées françaises ». D’ailleurs, une lettre a été envoyé par le ministère des Affaires étrangères burkinabè aux autorités françaises.

« Ce que nous dénonçons c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France», a précisé Jean-Emmanuel Ouedraogo, dans une interview à la Radio-Télévision du Burkina (RTB).

Lire Aussi : BURKINA FASO : LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION DIVERSIFIE SES PARTENAIRES

Une réponse à Macron

Suite aux annonces de départ présumé des troupes françaises du Burkina Faso, Paris n’a pas officialisé sa réception de la lettre envoyée par les autorités du Burkina. Alors Cette sortie médiatique du gouvernement burkinabè vient en réponse à la demande de clarification attendue par le président français Emmanuel Macron.

« J’attends que le président de transition Traoré puisse s’exprimer, parce que j’ai compris que les messages qui étaient sortis à ce stade relevaient d’une grande confusion, celui-ci étant en déplacement hors de la capitale. Donc, je pense qu’il faut garder beaucoup de prudence, et veiller à ce qui est une spécialité de certains dans la région, qui peuvent avoir partie liée au demeurant avec ce que nous vivons en Ukraine, à savoir [que] nos amis russes ne fassent pas de manipulation. Nous attendons des clarifications de la part de M. Traoré sur ce sujet », avait déclaré le président français.

 

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