vendredi, juillet 26 2024

Dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023, le Sud du Maroc a été touché par un séisme de magnitude 6,8. Celui-ci a occasionné plus de 2 122 morts et 2 421 blessés. Pour le moment seul l’aide de de quatre pays a été acceptée par le gouvernement marocain. Il s’agit entre autres l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis.

Jusqu’à présent, pendant que le bilan continue de s’alourdir, Rabat n’a toujours pas demandé d’aide internationale. Face à l’ampleur des dégâts, l’inquiétude reste encore importante et grande du côté des populations. Alors des questions émergent naturellement à l’esprit au vu de la situation. Qu’est ce qui peut bien expliquer ce séisme ? Les répliques vont-elles persister ?

Un séisme dévastateur

Selon Abdelilah Tahayt, le sismologue marocain et professeur à l’université de Tanger, ce séisme qui a dévasté des villages et eu des conséquences humanitaires énormes tient d’un certain nombre de choses. « Entre le Maroc et l’Espagne, on a ce qu’on appelle une zone de collision entre la plaque africaine et la plaque eurasienne. Ces deux plaques sont en collision, donc elles sont en convergence, ce qui permet la formation de chaînes de montagne, notamment au Maroc on a le Rif et l’Atlas. Donc les séismes sont répartis sur les limites des plaques », a-t-il expliqué.

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Alors il n’est pas étonnant que le pays subissent encore pendant quelques semaines à quelques mois répliques même si elles de petites magnitudes inférieures à cinq. Toutefois les régions actuellement touchées sont à surveiller de près. Ceci en raison du caractère plus ou moins archaïque de leur type d’habitat (murs en terre et de roche, des toits avec de la paille). Par conséquent les habitations doivent être consolidées.

« Pour l’avenir de la région, on peut garder ce type de construction, mais il faut penser à ce qu’il soit consolidé et soumis aux normes parasismiques. Au Maroc, c’est un grand chantier actuellement, celui de généraliser la construction parasismique dans tous les coins du Royaume », a-t-il indiqué.

 

Sandrine A.

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