Rencontre UE-Togo : Faure Gnassingbé redynamise à Bruxelles un partenariat aux perspectives reluisantes
Le partenariat entre l’Union Européenne (UE) et le Togo date de près de 60 ans. Cette coopération est au beau fixe et s’est intensifiée surtout à partir de 2007. Ainsi, la rencontre UE-Togo tenue entre Faure Gnassingbé et les autorités de l’UE à Bruxelles, ce jeudi 20 mai 2021, en est la parfaite manifestation.
La rencontre UE-Togo de ce jeudi s’inscrit dans la droite ligne des rendez-vous réguliers entre l’UE et le gouvernement togolais dans le cadre de dialogue politique avec les Chancelleries des Etats membres de l’UE accrédités, pour faire le point de cette coopération et des questions d’intérêt commun relatives à l’intégration régionale et continentale.
Rencontre UE-Togo, fruit d’un partenariat plus dynamique
L’UE et le Togo coopèrent dans plusieurs domaines notamment politique, économique, diplomatique, commercial et culturel. Dans cette perspective, l’Union européenne et ses États membres présents au Togo (Allemagne et France) entendent appuyer la stratégie de développement définie dans la feuille de route gouvernementale (2020-2025).
À cet effet, elle privilégie une approche concertée fondée sur la programmation conjointe. Le Document conjoint de programmation (DCP) envisagé pour le cycle de programmation 2021-2027 se substitue donc au Programme Indicatif Multi-annuel (PIM) de l’Union européenne pour 2021-2027.
Les domaines du DCP
En effet, le DCP envisage les trois domaines d’intervention prioritaires suivants, répondant à la fois aux priorités de la feuille de route gouvernementale et aux préoccupations européennes. Il s’agit premièrement du développement humain et inclusion socio-économique. Dans ce contexte, l’Union européenne envisage de nouvelles actions en vue de soutenir la généralisation de l’accès aux services publics (eau, assainissement, éducation, santé, culture, énergie, connectivité) et l’amélioration de leur qualité.
Deuxièmement, il sera question de l’agro-industries durables et la gestion des ressources naturelles. Ici, l’UE va s’investir pour dynamiser l’économie togolaise en contribuant à l’amélioration du climat des affaires et à la compétitivité des exploitations agro-sylvo-pastorales et halieutiques.
Aussi, la consolidation du processus démocratique reste le troisième domaine de cette nouvelle programmation. Pour ce faire, l’Union européenne va participer au renforcement de la résilience de la société et de l’économie togolaises en s’appuyant la préservation de la paix et la sécurité, la consolidation démocratique, la modernisation de l’action publique et la décentralisation.
Après Paris, Faure à Bruxelles
Après le sommet de Paris sur la relance des économies africaines, le président togolais Faure Gnassingbé est, aujourd’hui à Bruxelles. Il aura des entretiens avec plusieurs personnalités, notamment le Président du Conseil européen.
Selon un communiqué de la présidence togolaise, le chef de l’Etat est dans la capitale européenne sur « invitation du Président du Conseil Européen, S.E.M Charles Michel ». Cette rencontre UE-Togo permettra de discuter sur « le renforcement du partenariat entre l’Union Européenne et le Togo en matière économique, politique et commerciale ».
Les discussions devront, à n’en point douter, permettre aux deux parties de faire le point de leur coopération reprise depuis 2006. Également, elles permettront à la délégation togolaise de présenter les nouvelles ambitions du pays inscrites dans la feuille de route gouvernementale et de solliciter le soutien de l’UE.
Il faut rappeler que cette rencontre UE-Togo à laquelle participe effectivement le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, constitue un coup d’accélérateur de ce partenariat.