samedi, décembre 14 2024

Une mesure du gouverneur a causé la paralysie du transport à Kinshasa cette semaine. En effet, pour lutter contre la propagation du virus de la Covid-19, le gouverneur de Kinshasa a décidé lundi de réduire de moitié, le nombre de passagers dans les transports en commun. Une décision qu’il a hélas, regrettée, et vite retiré le mercredi.

Le gouverneur Gentiny Ngobila ne s’attendait pas à ce que sa mesure provoque une paralysie du transport à Kinshasa. C’est pourquoi, une fois le constat fait, des conséquences qu’elle a engendré, il est revenu sur sa décision.

Des passagers à pied

Dans le cadre du renforcement des mesures de prévention contre le Coronavirus, le gouverneur de Kinshasa a pris, le lundi 21 juin 2021, un arrêté dans lequel il imposait aux conducteurs de véhicules de transport en commun de ne prendre que la moitié de la capacité totale en places assises de passagers. En clair, les véhicules ne seront remplis qu’à 50% de leurs capacités.

Mais la réaction des différents personnes concernées par cette décision a provoqué une paralysie du transport à Kinshasa. Dans la mise en pratique de cette décision, certains transporteurs ont préféré garer purement et simplement leurs véhicules pour éviter des pertes. Les plus téméraires ont dû doubler pratiquement le coût des transports.

Face à cela, les passagers ont préféré faire leurs courses à pied. En somme, une paralysie du transport à Kinshasa de façon presque totale, a été observée, durant toute la journée de mercredi. Et des sentiments de colère des gens obligés de vaquer à leurs occupations à pied.

Réaction du gouverneur face à la paralysie du transport à Kinshasa

La réaction du gouverneur ne s’est pas fait attendre. Ayant constaté les dégâts causés par sa décision, le gouverneur a tenu une réunion d’urgence au cours de la soirée. De commun accord avec le général Sylvano Kasongo, chef de la police de la capitale congolaise, le gouverneur de la province de Kinshasa a décidé de suspendre la mesure de 50% de passagers à bord des véhicules de transport en commun.

 

« Nous revenons d’une réunion à laquelle a participé le gouverneur. Il a été décidé, qu’à partir de jeudi, seul le port du masque est obligatoire dans les véhicules de transport en commun. Il ne faut pas oublier que la police ne tolérera pas les personnes debout dans les véhicules. Tout le monde doit être assis. La police ne contrôlera plus le respect de 50% », a indiqué le chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo.

Comme quoi, la paralysie du transport à Kinshasa peut se révéler plus dangereuse que le virus lui-même.

Esso A.

Lire aussi: TAXIS-BROUSSE À MADAGASCAR, INTERDICTION POUR TRANSPORT DE CERTAINES MARCHANDISES

Previous

Climat des affaires au Congo-Brazzaville: des améliorations fortement attendues

Next

Groupe de russes au Tchad: espionnage ou tourisme, des suspicions demeurent!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Voir Aussi

Ne Manquez Pas

BBC

Niger: la BBC suspendue pour 3 mois, pour diffusion d’informations erronées  

Tony AMETEPE

Au Niger, la radio BBC a été suspendue pour trois mois le jeudi 12 décembre par les autorités. Elle est accusée d’avoir diffusé des informations erronées pouvant déstabiliser les troupes combattant les jihadistes. Il est reproché à la chaîne anglophone d’avoir diffusé des « informations erronées tendant à déstabiliser la quiétude sociale et à saper […]

Somaliland

Somaliland: un accord met fin aux tensions entre l’Ethiopie et la Somalie

Tony AMETEPE

Un accord a été trouvé entre l’Ethiopie et la Somalie mercredi 11 décembre à la suite d’un dialogue facilité par le président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Les deux pays ont convenu de laisser de côté leurs différends. « L’Éthiopie et la Somalie ont convenu, dans un esprit d’amitié et de respect mutuel, de laisser de côté […]

Tchad

Tchad: début du retrait des troupes françaises

Tony AMETEPE

L’état major des armées du Tchad a annoncé mardi 10 décembre le départ d’une partie des avions de chasse de l’armée française. Ce départ fait suite à l’annonce de N’Djamena de rompre les accords de sécurité  et de défense avec Paris. Dans un communiqué, l’état major de l’armée française a également annoncé mardi le départ […]