Afin de mieux défendre les intérêts des acteurs de la filière coton en Afrique de l’ouest, les professionnels du dit secteur ont choisi de se regrouper. Pour ce faire, une Organisation régionale des interprofessions du coton des États membres de l’Union économique et monétaire des États d’Afrique de l’Ouest (ORIC-UEMOA) a été créée le mardi 21 mars 2023.
Sont ainsi regroupés au sein de l’ORIC-UEMOA, les professionnels de la filière du coton du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, du Togo, du Bénin et de la Côte d’Ivoire. Le siège de l’organisation est même basé à Abidjan.
L’ORIC-UEMOA, un besoin de se regrouper
Selon les professionnels de la filière du coton de ces différents pays de la zone UEMOA, se regrouper en organisation est une nécessité. Car en se mettant ensemble dans l’ORIC-UEMOA, ils peuvent mutualiser leur force et dans la même veine saisir plusieurs opportunités et avantages. C’est à dire bénéficier de tarifs plus avantageux et même améliorer l’accès au marché des intrants.
« Le fait de mutualiser et de commander ensemble, je pense que ça permettrait d’avoir un impact positif pour les producteurs qui vont aujourd’hui acheter ces intrants », a déclaré Boune Oumar Bousso, le directeur adjoint de la Sodefitex, une firme de l’industrie cotonnière au Sénégal. De façon plus simple, il s’agira de regrouper l’ensemble des besoins du Sénégal et des autres pays de l’UEMOA.
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Mutualiser les bonnes pratiques
Pour les membres de l’ORIC-UEMOA, l’ambition est claire. Il s’agit en effet de parvenir à mettre en place d’ici quelques années un label de qualité du coton ouest-africain. Ceci du fait que la zone UEMOA produit chaque année en moyenne deux millions de graines de coton et 900 000 tonnes de fibres de coton une fois transformées à l’usine.
Par ailleurs, l’objectif de l’ORIC-UEMOA est d’échanger des informations et mutualiser les bonnes pratiques. « Nous avons besoin de partager nos expériences pour lutter contre ce parasite qui risque d’anéantir les efforts qui ont été faits, des années durant, pour la production cotonnière », explique Mathieu Adjovi, le président de l’ORIC-UEMOA.
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