Même s’il se veut inclusif, le Cojep (Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples), parti de Charles Blé Goudé ne prendra pas part au dialogue. Suspendu depuis un an environ, le dialogue politique en Côte d’Ivoire, annonce de nouveau ses couleurs. En effet, les partis politiques sont conviés à reprendre leurs discussions avec le gouvernement ce mardi 21 décembre 2021.
Rappelons que ce dialogue politique en Côte d’Ivoire était conduit depuis le lundi 21 décembre 2020 par le feu Premier ministre, Hamed Bakayoko. Cette relance des échanges découlait de la démarche d’apaisement amorcée par le président Alassane Ouattara lors de son investiture. A présent, c’est à Partick Achi le nouveau chef du gouvernement ivoirien que revient la lourde responsabilité de mener à bien ce dialogue. En tout, une vingtaine de partis sont attendus pour ce dialogue politique en Côte d’Ivoire.
Le Cojep absent des discussions
Selon Charles Blé Goudé, président du Cojep, son parti a simplement été écarté des discussions. Ceci d’autant plus que sa formation n’a pas du tout été appelé à la table de négociation. « Aucune raison ne nous a été donnée, on n’a même pas été approchés du tout », a-t-il expliqué.
Pour lui, cette situation est un peu dérangeante quand le gouvernement parle d’un dialogue politique qui se veut surtout inclusif. « Nous ne sommes pas invités et nous pensons qu’il faut que ce soit un dialogue inclusif. Il faut ouvrir le dialogue pour que chacun puisse dire ce qu’il a à dire, faire ses propositions. La Côte d’Ivoire a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles », a interpellé Charles Blé Goudé.
Un appel au gouvernement
Pour rectifier le tir, le président du Cojep exhorte le gouvernement à revoir sa marge de manœuvre afin que personne ne soit laissé sur le côté. « En tout état de cause, c’est un appel que je lance au gouvernement et aux organisateurs du dialogue politique. La crise est tellement profonde qu’il faut un dialogue inclusif », a-t-il insisté.
Même si Charles Blé Goudé regrette l’absence du Cojep des débats, il salue cependant le principe d’un tel dialogue. Soulignons également que plusieurs sujets cruciaux seront au menu des discussions. Il s’agit entre autres de la libération des prisonniers politiques, du retour des exilés, de la réforme de la Commission électorale indépendante et du code électoral.
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