En Ethiopie, le consensus sur le Tigré est encore difficile à trouver pour la communauté internationale. Les atrocités annoncées dans la région du Tigré continuent de susciter autant d’inquiétudes. Alors, elle s’est réunie à huis clos hier, jeudi 4 mars pour y trouver des solutions satisfaisantes. Mais, celles-ci n’ont pas fait l’unanimité. Pour l’heure difficile de s’entendre.
Pour rappel, depuis le 4 novembre dernier, le premier ministre Abiy Ahmed a lancé une offensive contre les sécessionnistes du TPLF. Malheureusement, l’opération qui ne devait durer que quelques jours s’est éternisée. Les forces fédérales se sont heurtées à une farouche résistance avant de reprendre le contrôle de la capitale Mekele.
Un consensus sur le Tigré difficile à obtenir
Selon les témoignages recueillis plusieurs crimes et violations de droits de l’homme sont perpétrés dans cette partie de l’Ethiopie. Alors un consensus sur le Tigré est nécessaire pour mettre fin au plus vite aux atrocités en cours dans cette région.
S’agissant de la déclaration commune, seuls les membres africains du Conseil ont manifesté leurs accords. Il s’agit du Niger, de la Tunisie et le Kenya. Les grandes puissances comme la Chine et la Russie et l’Inde se sont opposés à ce consensus sur le Tigré. Ils invoquent le respect de la souveraineté de l’Etat concerné. Cependant, la paix et la sécurité de cette région sont fortement menacées.
Un accès limité au Tigré
Aussi durant des mois déjà, malgré les différents accords, les humanitaires de l’ONU ont eu du mal à avoir accès au Tigré. Par conséquent, l’ONU s’inquiète de l’aggravation de la situation pour les populations qui ont sérieusement besoin d’aide. Une enquête est aussi attendue sur les violations des droits de l’homme afin de sanctionner les coupables.
Pour l’heure les populations manquent un peu de tout. que ce soit de l’eau, des médicaments, des produits de première nécessité. Alors un meilleur accès au Tigré est vivement attendu pour apporter un soutien plus grand aux populations qui se retrouvent dans une profonde détresse.
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