Dans la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 mai, les maliens ont échappé au pire. En effet, un nouveau coup d’Etat a été déjoué par les autorités de la transition. L’information a été rendue public à travers un communiqué des militaires au pouvoir.
Apparemment un groupuscule d’officiers et de sous-officiers ont voulu renverser le régime du colonel Assimi Goita, président de la transition. Ce dernier a déjà essuyé une tentative d’assassinat, heureusement sa garde rapprochée a été vigilante. Notons que le Mali a déjà connu deux coups d’Etat en l’espace d’un an. Ces putschs répétés ont sérieusement fragilisé le développement du pays.
Des militaires soutenus par un Etat occidental
D’après les autorités de la transition, le coup d’Etat déjoué a été soutenu par des mains extérieurs. « Ces militaires étaient soutenus par un Etat occidental », a précisé le communiqué de la junte. Même si aucune puissance n’a été précisément nommée, tout porte à croire que la France est une nouvelle fois mise en cause. Cette dernière a déjà démenti fermement ces allégations.
Les militaires affirment par ailleurs, que le coup d’Etat avait pour but de déstabiliser le pays. C’est-à-dire d’entraver voire d’annihiler les efforts substantiels de sécurisation du pays. Une situation qui risquerait de rendre complexe un retour à l’ordre constitutionnel, gage de paix et de stabilité. Heureusement, la vigilance et le professionnalisme des forces de défense et de sécurité du Mali ont prévalu.
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Les auteurs du coup d’Etat traqués
Pour le moment, les noms des militaires ayant orchestré ce coup d’Etat sont encore méconnus. Est attendue leur présentation devant la justice pour en savoir plus sur eux. Notamment leur nom, grade, ainsi que le corps de l’armée auquel ils appartiennent. Les actes posés qui leur seraient reprocher aussi.
S’agissant de ceux qui ont pris la poudre d’escampette, les recherches sont enclenchées pour les retrouver au plus vite. « Le gouvernement de la république du Mali informe que tous les moyens nécessaires, ainsi que les mesures appropriées ont été déployées, notamment le renforcement des contrôles aux sorties de la ville de Bamako et aux postes frontaliers du Mali », a exprimé le colonel Abdoulaye MAIGA, porte-parole du gouvernement.
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