La sécurité en Centrafrique préoccupe les chefs d’Etats de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Le sujet est au cœur des discussions ce vendredi 29 janvier 2021 à Luanda dans la capitale angolaise. C’est à l’occasion de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Ainsi, L’évènement réuni plusieurs chefs d’État de la région pour échanger sur une situation préoccupante, celle de la sécurité en Centrafrique.
Depuis environ plus d’un mois, la Centrafrique est sérieusement menacée par une vague d’insécurité. Celle-ci est menée par la coalition des groupes armés connu sous le nom (CPC). Ces rebelles ont réussi à perturber le bon déroulement des élections du 27 décembre 2020. Ils paralysent actuellement l’approvisionnement de la capitale Bangui. Alors une solution définitive doit être trouvée au plus vite.
Sécurité en Centrafrique, une médiation en vue
Au cours des échanges lors de ce sommet, le choix d’un médiateur pour la Centrafrique a été débattu. Bien que le président congolais Denis Sassou-Nguesso se soit porté volontaire, le choix est désormais porté sur l’angolais Gilberto Da Piedade Verissimo. Il est le président de la commission de la CEEAC.
Cela permettrait de mettre fin à ce périple qui a trop duré. Car le président centrafricain Faustin Archange Touadéra exigeait que certains préalables soient remplis. C’est-à-dire que médiateur désigné ne devrait pas appartenir à la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac).
Des renforts supplémentaires pour la sécurité en Centrafrique
Pour stopper la nuisance des groupes rebelles, des renforts de plus ne seraient pas de tout refus pour le gouvernement centrafricain. Principalement l’appui qui pourrait être apporté par les forces angolaises et celles congolaises. Aussi le soutien du Tchad est attendu, du fait de sa forte influence militaire dans la sous-région.
Actuellement, la sécurité en Centrafrique , le pays bénéficie de la présence de plusieurs forces à ses côtés. Il s’agit en l’occurrence de la Minusca, des forces russes et rwandaises. Leurs actions coordonnées avec les forces armées centrafricaines ont permis de repousser hors de Bangui les rebelles et de libérer certaines villes.
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