Le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire est de plus en plus imminent. Et ses partisans n’ont pas manqué à la confirmation de la date du 17 juin prochain. Ils étaient face à la presse hier mercredi 9 juin.
Ces derniers jours, le format du retour de Laurent Gbagbo dans son pays a sérieusement alimenté la polémique. D’après le gouvernement, ce retour devrait se faire de manière très discrète pour éviter tout débordement. Du côté du FPI, il est important que le triomphal retour de Laurent Gbagbo soit célébré. Mais apparemment une entente est en train d’être trouvée entre les deux parties. Alors les préparatifs se poursuivent.
Préparatifs du retour de Laurent Gbagbo
En ce qui concerne le retour de Laurent Gbagbo, le comité d’accueil s’active à peaufiner tous les derniers détails pour que son retour au pays soit des plus mémorables. Alors les discussions préparatoires continuent dans le bon sens avec les autorités ivoiriennes. Ces dernières ne semblent opposer des restrictions au retour de l’ex-président.
« À aucun moment, le dialogue n’a été rompu, les discussions se poursuivent », a déclaré pour sa part Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement. « Nous ne sommes pas en opposition avec le gouvernement sur le retour de Laurent Gbagbo », a clarifié Koné Katinan, porte-parole de l’ex-président.
Un accueil visible
Sur la question du format sur lequel va s’effectuer le retour de Laurent Gbagbo, un « accueil visible » reste de mise pour ses partisans du FPI. « Ce que nous voulons, c’est que la Côte d’Ivoire soit en fête partout. Tout le monde n’est pas obligé de converger vers l’aéroport, mais quelques gens manifestent leur joie là où ils sont », a indiqué Justin Koné Katinan.
Laurent Gbagbo est attendu en milieu d’après-midi le 17 juin à Abidjan. Son retour se fera sur un vol commercial, celui de Brussels Airlines. Les billets sont déjà réservés en son nom et celui de Nadiany Bamba. Si tout se passe bien, le retour de Gbagbo devrait jouer un rôle majeur dans la consolidation de la paix et de la réconciliation en Côte d’Ivoire.
Tony AMETEPE