samedi, juillet 27 2024

En raison de ses propos outrageux tenus envers le président Félix Tshisekedi, le député Jean-Bosco Assamba est confronté à la justice militaire. Contre toute attente, il a été arrêté et inculpé le dimanche 27 juin dernier. Pour ses proches, il s’agirait d’une répression politique.

Concrètement, le député Jean-Bosco Assamba est écroué pour ses propos tenus, il y a deux mois à Bunia. C’était par le biais d’une vidéo dans laquelle il traitait le président congolais de « menteur ». Etaient donc pointés du doigt, les multiples promesses non tenues en Ituri par le président Tshisekedi.

Une convocation non honorée du député Jean-Bosco Assamba

Avant d’être interpellé par le service de renseignement, le député Jean-Bosco Assamba a tout d’abord été convoqué à la police. Mais il n’a pas honoré de sa présence. Alors la méthode forte a été employée par les autorités congolaises afin de l’appréhender. Par après, il a été conduit à l’auditorat militaire puis transféré à la prison centrale de Bunia.

Face à son inculpation, le parti du député Jean-Bosco Assamba s’est aussi désolidarisé vis-à-vis de sa personne. Une action disciplinaire a été aussi ouverte contre lui depuis deux semaines. Pour le RDPR, le parti n’est ni de près ni de loin concernée ou solidaire des propos du député Jean-Bosco Assamba.

A lire aussi: ETAT DE SIÈGE DANS LES PROVINCES DE LA RDC: LES AUTORITÉS SE DISENT OPTIMISTES APRÈS 30 JOURS

Une répression politique

« On veut faire taire les gens qui critiquent monsieur Tshisekedi, sa gouvernance chaotique, l’état de siège qui tarde à produire des effets. Et ça c’est inacceptable », a laissé entendre le porte-parole de Lamuka en Ituri, Luc Malembe. Il réclame sa libération immédiate et sans condition.

Pour son avocat, les motifs invoqués pour inculper le député Jean-Bosco Assamba ne sont pas assez convaincants. Ce qui traduit donc une répression politique. « Faire rétroagir l’ordonnance loi portant état de siège pour arrêter l’honorable par rapport à son opinion politique ne nous a pas été convaincant », a déclaré Me Jean-Marie Ezadri.

Autre sujet intéressant: RDC: VISITE DE FÉLIX TSHISEKEDI AUX DÉPLACÉS DU VOLCAN DE GOMA

Sandrine A

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