Dans la matinée de ce vendredi 30 septembre, Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso s’est réveillée sous le son des tirs nourris. Ceux-ci ont été entendus dans les environs du palais présidentiel de Kossyam et dans le camp de Baba Sy. Tout porte à croire qu’il s’agirait d’un putsch. Mais la situation encore très floue.
Soulignons que ces derniers années, l’espace sous régionale ouest africain est fortement secoué par des coups d’État consécutifs. C’est le cas notamment au Burkina Faso, au Mali et en Guinée. Cette situation fragilise fortement le développement et la stabilité sécuritaire de la région.
Confusion entre un putsch et une mutinerie
D’après les premières informations, il serait question de mésentente au sein des militaires au pouvoir. Des revendications seraient à la base de ces nouveaux enjeux qui catalysent l’attention de tout un peuple voire de toute la communauté internationale. Mais il est encore difficile d’en être certain.
Selon certains témoins, la piste d’un putsch à nouveau n’est pas à écarter. Ceci du fait que des tirs ont été entendus autour du camp militaire de Baba Sy, qui depuis janvier abrite le quartier général du MPSR, la junte au pouvoir. Pour le moment, l’on n’en sait pas plus, alors tout le monde retient son souffle et espère que ce ne soit pas un nouveau coup d’État.
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Un important déploiement militaire
En ce moment, le siège de la Radio Télévision du Burkina (RTB), est encerclé depuis la nuit dernière par des militaires. Le signal de la chaine de télévision est aussi coupé après quelques moments d’émissions. Le personnel quant à lui, a été invité à rester chez lui.
Autour de la primature, on remarque un important dispositif sécuritaire avec des véhicules blindés seraient aussi positionnés. Au niveau des villas ministérielles, des véhicules de militaires surmontés d’armes se sont positionnés. Il en est de même sur les principales voies de la zone présidentielle de Kossyam.
En attendant de plus amples informations les heures avenir, un calme précaire règne en cette fin de matinée à Ouagadougou. Les écoles sont fermées, et les enfants renvoyés chez eux.
El Professor