Au Togo, le conseil des ministres s’est réuni comme à son habitude ce mercredi 21 décembre. Lors des échanges, le ministre de l’Économie numérique et de la Transformation digitale, madame Cina Lawson, a présenté une communication relative au transfert d’activité du Data Center de Lomé à un partenaire privé.
Un acteur privé a donc été choisi pour assurer la gestion performante de cette installation informatique. Inauguré en 2021, le Data Center de Lomé est chargé de stocker et de distribuer des données à travers un intra réseau ou un accès internet.
Le Data Center privatisé
Le conseil des ministres s’est réuni ce mercredi sous la présidence de la République Faure Gnassingbé et a accordé une attention particulière à l’innovation et la création. Un avant projet de loi et trois projets étaient sur la table. Quatre communications ont été également écoutées par le conseil, dont celle relative au transfert du centre de données de la société d’infrastructures numérique à un acteur privé.
Afin d’en assurer une gestion performante et respectant les meilleurs standards en la matière, le conseil a autorisé la cession de ce centre à un acteur privé choisi conformément aux règles applicables en la matière, indique le communiqué officiel.
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Un site sécurisé pour tous…
En effet, conformément à la feuille de route 2020-2025, le gouvernement veut faire du Togo une référence régionale en matière de transformation digitale. C’est dans cette dynamique que le Data Center a été construit afin d’offrir des services de stockage aux opérateurs économiques. Il sert également aux agences gouvernementales, aux ministères et peut abriter des sites internet publics et privés.
Cette infrastructure répond à un cahier des charges techniques très strict dans le but de garantir sa sécurité physique, informatique, ainsi que son fonctionnement qui ne doit connaître aucune interruption ni baisse de performances, souligne RepublicOfTogo.
Rappelons que le projet a été financé à hauteur de 30 millions de dollars dans le cadre du Programme régional ouest africain de développement des infrastructures de communications (Warcip).
Sandra A.