Dans la sous-région ouest africaine, les populations auront bientôt des difficultés à disposer de stock de céréales en quantité suffisante. Ceci dit, la période de soudure pourrait commencer plus tôt que prévue. Cela présage donc la survenance d’une crise alimentaire très bientôt. Cette dernière découle de plusieurs facteurs non négligeables.
Soulignons d’ores et déjà que les populations de plusieurs pays de cette zone sont confrontées au phénomène de la vie chère. Et l’absence de stocks de céréales en fonction des besoins pourrait davantage faire grimper les prix sur le marché. Pour le moment, grâce aux mesures de soulagement prises par les gouvernements, les citoyens parviennent à joindre les deux bouts.
Des stocks de céréales beaucoup plus bas
D’après le bulletin économique des marchés céréaliers N’Kalo, une nouvelle hausse des prix se profile à l’horizon. Et cela concerne presque toutes les céréales. Il s’agit notamment du Sorgho, du mil, du maïs ou du riz. Malheureusement les populations ne pourront pas en faire acquisition comme auparavant.
Cela tient du fait que les stocks de céréales disponibles sont d’une quantité assez faible que d’habitude. Cette situation s’explique surtout par les anomalies climatiques qui affectent les productions. Le manque d’engrais et son prix à la hausse, y est aussi pour beaucoup. La guerre en Ukraine, constitue également un des facteurs aggravants.
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Vers des produits de substitutions
Afin de permettre aux populations de mieux faire face à ce manque à venir de stocks de céréales, des mesures indicatives sont données. Leurs choix devraient être le plus portés sur les produits comme la banane plantain, le manioc ou l’igname. Ainsi, le vide pourrait être comblé le temps que les productions de céréales ne retrouvent un niveau satisfaisant.
Selon le Conseil international des céréales, le riz est le grain le plus accessible du moment. Ces stocks sont confortables, soit un record de 515 millions de tonnes en termes de production mondiale cette année. Toutefois, les mesures de protections employées au sein des Etats pourraient entraver la circulation de cette céréale vers d’autres pays de la CEDEAO.
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