Depuis plusieurs semaines, dans le nord-ouest du Nigéria, les populations subissent de façon impuissante, les assauts de bandits. Comme à leurs habitudes, ils s’en sont pris à trois villages de l’État de Zamfara, Sabon Garin, Kalahé et Damri. Résultats, une centaine de personnes mortes et des blessés.
Apparemment, jours après jours les bandits ne cessent d’améliorer leur technique de nuisance. Conséquence, les populations sont obligées de vivre constamment dans la peur. Malgré les récentes opérations militaires menées par l’armée pour démanteler ces réseaux de bandits, ils demeurent une véritable gêne. Toutefois, la série d’enlèvement a baissé d’intensité.
Une barbarie commise par des bandits
Dans leur désir de constamment semer la terreur, les bandits ne faiblissent pas dans leurs manœuvres. Cette fois ci, ils ont attaqué un hôpital et tués de nombreux patients. A cela s’ajoute des véhicules de police incendiés. Le bilan de ces événements sanglants fait état de 32 morts dont 2 membres des forces de sécurité.
Le bilan aurait pu être plus lourd, si ce n’ait été l’intervention de l’armée. Cela a surtout permis de repousser ces groupes de criminel et de leur empêcher de partir avec leurs butins.
Pour le moment, les motivations conduisant à cette série de violences orchestrées par les bandits sont encore méconnues. Mais tout porte à croire, qu’ils sont plus poussés par la recherche du gain qu’une quelconque idéologie.
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Une détermination du président Buhari
Contre cette insécurité permanente au Nigéria, le président Muhammadu Buhari, n’a cessé d’afficher sa détermination à lutter contre ce fléau. Malheureusement, les groupes de bandits se font toujours virulentes. Aussi, forces de sécurité nigérianes sont confrontées à un manque de moyens et d’effectifs. Ce qui porte un sérieux coup à la riposte gouvernementale.
Quoi qu’il en soit, les forces de sécurité nigérianes sont conviées à tout faire pour mettre fin immédiatement au plus vite à ces horribles massacres. Les populations, elles, sont dans l’attente de réelles solutions pouvant permettre d’enrayer de manière définitive ces attaques.
D’après l’ONG Acled, plus de 2 600 civils ont été tués en 2021 par les bandits, soit une augmentation de 25 % par rapport à 2020.
Sandrine A