Résolument engagé en matière de paix en Afrique et surtout dans la région ouest africaine, le président togolais Faure Gnassingbé ne reste pas indifférent à la crise au Mali. Sa détermination à y voir régner une stabilité politique et sécuritaire renforce continuellement sa motivation.
Alors au détour de son voyage en Gambie, Faure Gnassingbé a rendu une visite très discrète aux autorités de la transition malienne. Concrètement, un important entretien a eu lieu avec le colonel Assimi Goita. Quelles sont les raisons principales ayant guidé ce voyage ? Cette diplomatie du réel va-t-elle permettre de trouver des solutions à cette crise au Mali ?
La crise au Mali, une menace pour la stabilité de la sous-région
A observer de près la transition en cours, il est évident que la crise au Mali n’épargne pas les autres Etats voisins. En clair, ne pas résoudre au plus vite cette situation pourrait faire voler en éclat plusieurs démocraties. Ceci du fait qu’il existe une dépendance mutuelle entre le contexte particulier de chaque État et le contexte transnational qui les abrite.
Par conséquent sauver le Mali, c’est sauver la région du Sahel, celle du golfe de Guinée et l’Afrique de l’Ouest en somme. Face à cette donne, le Président Faure Gnassingbé a privilégié l’action au niveau régional et interrégional en Afrique. Par sa diplomatie discrète, soutenue par l’esprit d’écoute et de dialogue, la solidarité, il espère ainsi restaurer l’équilibre.
Un équilibre à retrouver au plus vite
Dans un monde aujourd’hui marqué par un terrorisme plus virulent, la région ouest africaine est confrontée à des conflits aux enjeux transnationaux importants. Alors il est impératif d’instaurer des conditions politiques indispensables à la construction d’une paix durable. Et c’est en cela que l’intervention de Faure Gnassingbé semble salutaire pour une paix positive.
En intervenant ainsi dans la crise au Mali, une fois de plus Faure Gnassingbé contribue à la défense de la paix et à la préservation de la stabilité de nos régions. Aussi, il est indispensable d’empêcher les mouvements terroristes de profiter des tensions politiques actuelles pour prendre de l’ascendance.
En somme, il urge donc de trouver des solutions propices et plus adaptées à la crise au Mali. Car les récentes sanctions de la Cédéao contre le Mali, semblent affecter plus les populations que les militaires au pouvoir. C’est pourquoi, au nom de la solidarité et du principe de communauté de destins, le Togo a pris, la résolution de renforcer son implication dans la crise au Mali.
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