Une transition inclusive, c’est que demande avec insistance l’opposition au gouvernement tchadien. Elle soutient le fait que le projet de dialogue national inclusif n’est pas mené avec le soin ou l’impartialité qu’il faut. Alors, deux grandes organisations de l’opposition se sont unies pour mener ce combat.
Il s’agit en l’occurrence de la coalition Wakit Tama et le Groupe de réflexion et d’action du 1er juin. Ensemble, elles ont créé un front commun dénommé « déclaration des organisations tchadiennes pour une transition inclusive ». C’était le mardi 31 août dernier.
Une transition inclusive coûte que coûte
Depuis un bon moment déjà, la coalition Wakit Tama tente par tous moyens d’interpeller le Conseil militaire de transition sur le processus de transition en cours. Elle conteste surtout l’organisation du dialogue national qu’elle qualifie de farce ou de supercherie.
Ceci du fait que la nomination des membres devant former le Comité d’organisation du dialogue national inclusif aurait été biaisée.
Cela a poussé la coalition Wakit Tama à prendre d’assaut les rues de N’Djamena sans succès. Mais, cette entité regroupant partis politiques et associations de la société civile n’est pas prête de lâcher pour le moment. Elle peut compter désormais sur le soutien du Groupe de réflexion et action pour l’appel du 1er juin pour obtenir une transition inclusive.
A lire aussi: DIALOGUE INCLUSIF AU TCHAD: WAKIT TAMA DÉNONCE UNE SUPERCHERIE
Générer une pression constante
« Ensemble on est plus fort », a-t-on l’habitude de dire. Cet adage illustre fort bien l’engagement des deux structures opposées aux manœuvres du Conseil militaire de transition. Par leur union, elles entendent faire fléchir le pouvoir de Mahamat Idriss Deby qui doit pouvoir réunir véritablement fils et filles du pays pour un nouveau départ réel.
Pour ce faire, elles prévoient faire pression constamment sur les autorités tchadiennes jusqu’à ce qu’elles ne cèdent à une transition inclusive. Car la démarche entamée jusqu’alors par le gouvernement tchadien risque de ne pas aboutir. Au contraire, les tensions reprendront de plus belle. Ce qui n’est pas du tout bénéfique pour les populations qui seront une fois de plus prises au piège.
A lire aussi: DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF AU TCHAD: LE FACT SERAIT-IL PRÊT À RENTRER DANS LE RANG ?
El Professor