Tout se grouille pour la réussite de l’élection présidentielle en Djibouti. Pour ce prochain scrutin, l’opposition donne comme mot d’ordre le boycott et la mobilisation populaire.
« La Céni qui devrait contrôler ces élections n’existe pas. C’est une Céni constituée à majorité de membres du gouvernement et donc elle n’est pas indépendante, elle est à la solde du régime. Il n’y a pas d’élection honnête et transparente à Djibouti », Aden Mohamed Abdou, le président de la coalition USN (Union pour le salut national).
Présidentielle en Djibouti, l’opposition pas prête
La mobilisation populaire a, d’ailleurs, déjà commencé avec des manifestations régulières dans la rue. « On va continuer d’ici les élections et nous espérons sortir toute la population dans la rue pour arrêter cette mascarade », a-t-il ajouté.
Quant au président de l’UDJ, membre de l’USN, Said Houssein Robleh, « C’est une manipulation politique du régime en place. Le clonage n’est pas nouveau chez nous. Le régime n’accepte pas la contradiction. Dès qu’un parti politique ou un syndicat le gêne, il fait du clonage », a-t-il indiqué.
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