Les différents acteurs œuvrent pour la stabilité politique au Mali. En effet, le pays semble retrouver peu à peu sa stabilité politique après une violente crise qui l’a paralysé. Ceci en dépit de l’insécurité qui fait toujours fureur dans le nord du pays. Alors des possibilités de négociations pour un retour total de la paix sont envisagées par les autorités maliennes.
Suite au coup d’État du 18 août dernier, la stabilité politique au Mali s’installe avec la désignation du président de la transition au Mali, la nomination d’un Premier ministre et des membres de son gouvernement. Le Conseil National de transition (CNT), la troisième institution de la transition a vu également le jour ce jeudi. Il est composé de 121 membres, parmi lesquels figurent des noms attendus, mais également des surprises.
Stabilite politique au Mali, un prolongement de l’action militaire
Pour venir à bout du terrorisme qui sévit au Mali, le gouvernement pense qu’il serait utile de mener des négociations avec les groupes terroristes. A cet effet, le processus est déjà lancé et se poursuit. Il s’agit concrètement des discussions avec des groupes comme Aqmi, Ansar Dine, etc. Cela aura pour but de rétablir la sécurité sur l’ensemble du pays.
Selon le Premier ministre Moctar Ouane, le dialogue doit être envisagé comme une opportunité et un prolongement de l’action militaire. Principalement une continuité des opérations de la force Barkhane dans les régions concernées. « Il n’y a pas de déphasage entre le Mali et la France », a rassuré le Premier ministre.
Stabilité politique au Mali, une mission bien menée
« Nous avons à cœur de mener à bien la mission qui nous a été confiée », a laissé savoir le Premier ministre Moctar Ouane. Pour lui, les rôles sont très clairement définis. Par conséquent, chacun joue sa partition, il n’y a pas de difficultés particulières à signaler. Alors tout est mis en œuvre du coté gouvernement pour répondre aux besoins surtout sécuritaires des populations.
S’agissant des conflits entre communautés qui perdurent, le gouvernement promet de semer bientôt la graine du calme et de la bonne entente. Il compte y parvenir par le biais d’un dialogue intercommunautaire. Un dialogue qui sera assurément inclusif. Alors il y a de quoi rester optimiste même si pour beaucoup il s’agit de la militarisation des organes de la transition et de l’administration malienne.