La société civile en Centrafrique a reçu des formations lui permettant d’œuvrer au bon déroulement du scrutin présidentielles et législatives en Centrafrique. En effet, à quelques pas des élections , les différents acteurs impliqués s’activent pour sa bonne tenue.
Le premier tour de l’élection présidentielle en Centrafrique est prévu pour le 27 décembre 2020. Le second tour éventuel est quant à lui fixé sur le 14 février 2021. Le président sortant Faustin-Archange Touadéra est aussi en course pour briguer un second mandat de cinq ans. Par ailleurs, les élections législatives auront lieu en même temps que le premier tour. De fait, la société civile en Centrafrique souhaite être prête à jouer le rôle qui est la sienne pour une meilleure tenue de ces élections.
Une formation utile aux acteurs de la société civile en Centrafrique
Au cours de cette formation, les acteurs de la société civile en Centrafrique ont vu leurs capacités renforcées sur divers thématiques. Il s’agit entre autres du code électoral, de l’organisation des institutions sans oublier le fonctionnement du processus électoral. Ils ont été également outillés sur les fake news.
Pour Nzama Joseph, membre de l’association Pijca, cette formation est la bienvenue. Il repart donc édifier et prêt à bannir un certain nombre de comportements dans lesquels il se retrouvait. Ainsi, il espère être véritablement utile à la communauté le temps de ce scrutin.
« Nous sommes dans une période de turbulence. Durant cette période, mon rôle en tant que société civile, c’est de parler à mes pairs. On doit s’entendre sur un comportement à adopter pendant cette période et jusqu’à après l’élection », avait-il déclaré.
Une efficacité sur le terrain
« Nous voulons tout apprendre parce que justement nous en avons besoin », a déclaré Félicité Kongana, présidente du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires. Car pour elle, les organisations de la société civile en Centrafrique ont un rôle important à jouer dans ce processus électoral.
Alors en tant qu’observateurs et relais auprès des populations, ils pourront désormais mieux mener leurs actions sur le terrain. Et pour ce faire, les manuels de sensibilisation à leurs dispositions s’y prêtent bien.
Ces documents leurs permettent de savoir comment aborder les gens sur le terrain, l’organisation dans les bureaux de vote et le contrôle de ces bureaux de vote le jour J. « C’est très important pour pouvoir être sur le terrain, être dynamique, efficace et transparent surtout parce que là, il y va de la réussite de ces élections pour l’avenir de notre pays », avait-elle précisé.
Lire aussi : CENTRAFRIQUE : LA SOCATEL SE PRÉPARE POUR UN NOUVEL ÉLAN