Résultats définitifs des législatives au Burkina Faso : le Conseil constitutionnel confirme la victoire du MPP
Après son sacre à la présidentielle, le MPP parti du président Roch Kaboré remporte également les législatives au Burkina Faso. Cette victoire a été confirmée par le Conseil constitutionnel burkinabè. Les résultats officiels et définitifs ont été proclamés hier dimanche 20 décembre.
Les élections législatives du dimanche 22 novembre au Burkina Faso se sont déroulées au même moment que la présidentielle. Les Burkinabè ont eu la lourde mission de renouveler les 127 membres de l’Assemblée nationale du Burkina Faso. Sur les 126 partis politiques en lice, seuls 15 d’entre eux ont pu obtenir des sièges au parlement.
Une victoire confirmée aux législatives au Burkina Faso
Malgré les recours introduits auprès de la haute cour, les résultats définitifs n’ont pas connu grands changements. C’est-à-dire qu’ils ne diffèrent pas de ceux communiqués par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), quelques semaines plus tôt.
Pour le conseil constitutionnel, l’élection pouvait être jugée régulière. Selon lui, les insuffisances et irrégularités enregistrées aux législatives au Burkina Faso n’étaient pas de nature à entacher la sincérité des votes. Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) du président Roch Marc Christian Kaboré triomphe donc de ses adversaires avec 56 sièges sur les 127.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de l’ancien-président Blaise Compaoré obtient 20 sièges. La surprise de ce scrutin est le Nouveau temps pour la démocratie (NTD) qui a réussi l’exploit avec 13 sièges à sa disposition à l’Assemblée nationale.
Une régression de certains partis
Contrairement au scrutin passé, l’ancien principal parti de l’opposition, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) de Zephirin Diabré n’a obtenu que 12 sièges lors de ces législatives au Burkina Faso. Une chute sévère comparée au scrutin de 2015 où le parti avait remporté 33 sièges.
D’autres partis n’ont pas pu avoir la même chance comme l’UPC. Ceux-ci n’ont pas réussi à confirmer de nouveau leur place au sein de l’Assemblée nationale. C’est le cas notamment du Parti de la renaissance nationale (PAREN), le Faso Autrement et la Nouvelle alliance du Faso (NAFA).
A cette liste s’ajoutent le Rassemblement pour la Démocratie et le Socialisme (RDS) et le Mouvement pour la Démocratie en Afrique (MDA). L’Organisation pour la démocratie et le travail (ODT) et l’Union pour un Burkina nouveau (UBN) ne sont pas du reste.
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