Intitulé « anticiper et gérer les risques biologiques pour la résilience des agriculteurs au changement climatique en Afrique de l’Ouest et du centre », les pays de l’Afrique occidentale et centrale vont bénéficier du projet Bio Risks y compris le Togo.
Un atelier virtuel de deux jours est prévu à cet effet pour le lancement officiel des activités dudit projet qui ambitionne de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle
Dans sa mise en œuvre, le projet entend faciliter la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
En effet, d’après le Dr Abdou Tenkouano, Directeur exécutif du CORAF, « Le projet BIO RISKS entend se focaliser sur la maladie du virus de la mosaïque du manioc, la maladie de la striure brune du manioc, la chenille légionnaire d’automne et les mouches des fruits ».
« Face à une population sans cesse galopante, requérant donc une productivité agricole plus soutenue afin d’en garantir la nutrition, ces parasites et maladies constituent de redoutables menaces biologiques qui compromettent sérieusement la sécurité alimentaire et l’atteinte de l’objectif de développement durable », a-t-il souligné.
Un Projet BIO RISKS profitera à 10 pays d’Afrique
Ce projet financé par l’Union Européenne, et qui sera piloté par le CORAF et le Programme WAVE de l’Université Félix Houphouët – Boigny d’Abidjan, sera destiné à 10 pays d’Afrique occidentale et du centre.
A terme, le projet Biorisks vise à améliorer la productivité des agriculteurs, la stabilisation des rendements et des revenus des principales cultures vivrières et fruitières des pays cibles. Il s’agit du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, du Ghana, du Nigéria, de la République Démocratique du Congo et de la Sierra-Leone.
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