Une mesure du gouverneur a causé la paralysie du transport à Kinshasa cette semaine. En effet, pour lutter contre la propagation du virus de la Covid-19, le gouverneur de Kinshasa a décidé lundi de réduire de moitié, le nombre de passagers dans les transports en commun. Une décision qu’il a hélas, regrettée, et vite retiré le mercredi.
Le gouverneur Gentiny Ngobila ne s’attendait pas à ce que sa mesure provoque une paralysie du transport à Kinshasa. C’est pourquoi, une fois le constat fait, des conséquences qu’elle a engendré, il est revenu sur sa décision.
Des passagers à pied
Dans le cadre du renforcement des mesures de prévention contre le Coronavirus, le gouverneur de Kinshasa a pris, le lundi 21 juin 2021, un arrêté dans lequel il imposait aux conducteurs de véhicules de transport en commun de ne prendre que la moitié de la capacité totale en places assises de passagers. En clair, les véhicules ne seront remplis qu’à 50% de leurs capacités.
Mais la réaction des différents personnes concernées par cette décision a provoqué une paralysie du transport à Kinshasa. Dans la mise en pratique de cette décision, certains transporteurs ont préféré garer purement et simplement leurs véhicules pour éviter des pertes. Les plus téméraires ont dû doubler pratiquement le coût des transports.
Face à cela, les passagers ont préféré faire leurs courses à pied. En somme, une paralysie du transport à Kinshasa de façon presque totale, a été observée, durant toute la journée de mercredi. Et des sentiments de colère des gens obligés de vaquer à leurs occupations à pied.
Réaction du gouverneur face à la paralysie du transport à Kinshasa
La réaction du gouverneur ne s’est pas fait attendre. Ayant constaté les dégâts causés par sa décision, le gouverneur a tenu une réunion d’urgence au cours de la soirée. De commun accord avec le général Sylvano Kasongo, chef de la police de la capitale congolaise, le gouverneur de la province de Kinshasa a décidé de suspendre la mesure de 50% de passagers à bord des véhicules de transport en commun.
« Nous revenons d’une réunion à laquelle a participé le gouverneur. Il a été décidé, qu’à partir de jeudi, seul le port du masque est obligatoire dans les véhicules de transport en commun. Il ne faut pas oublier que la police ne tolérera pas les personnes debout dans les véhicules. Tout le monde doit être assis. La police ne contrôlera plus le respect de 50% », a indiqué le chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo.
Comme quoi, la paralysie du transport à Kinshasa peut se révéler plus dangereuse que le virus lui-même.
Esso A.
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