Au Nigeria, une partie des lycéens kidnappés au pensionnat de Kankara, dans la nuit du 10 au 11 décembre ont recouvré leur liberté. Ils ont été libérés par les ravisseurs dans la soirée du jeudi 17 décembre.
Cette bonne nouvelle permet donc aux familles de pousser un grand ouf de soulagement après des moments d’intenses inquiétudes. L’enlèvement spectaculaire de ces élèves avait été revendiqué à plusieurs reprises par le leader du groupe armé Boko Haram, Abubakar Shekau. Pour réaliser ce kidnapping de masse, le groupe djihadiste a pour cette fois œuvré différemment en s’associant à d’autres groupes criminels dans le nord-ouest du Nigéria.
Une libération des lycéens kidnappés vivement attendue et saluée
Selon le gouverneur de l’État de Katsina, Aminu Bello Masari, 344 lycéens ont été relâchés. Leur libération n’a été précédée d’aucune rançon versée aux ravisseurs. Ils sont sains et sauf. Mais avant de rejoindre leurs familles, les enfants tout juste libérés vont être examinés par des médecins.
« Je salue la libération des lycéens kidnappés de l’école secondaire des sciences du gouvernement de Kankara », a déclaré le président Muhammadu Buhari. Et de rajouter « c’est un énorme soulagement pour tout le pays et la communauté internationale ».
Outre cela, la libération de ces adolescents n’aurait pu être possible sans la réactivité du gouverneur de l’État de Katsina. Aussi, les efforts coordonnés des agences de renseignement, de l’armée ainsi que de la police ont porté leur fruit. Alors, le président nigérian a tenu à leur témoigner toute sa reconnaissance.
Une meilleure protection des citoyens
Sérieusement critiqué ces derniers jours par rapport à sa politique sécuritaire, le président nigérian reste persuadé de bientôt finir avec cette situation. Il promet de mettre tout en œuvre afin que les citoyens nigérians soient tranquilles.
« Notre administration est pleinement consciente de la responsabilité qui nous incombe de protéger la vie et les biens de tous les Nigérians », avait-il tenu à rappeler. Alors, il promet de vite s’en occuper avant que le fléau ne prenne plus d’ampleur.
« Nous ne reculerons pas », avait-il insisté. « Je demande aux Nigérians d’être patients et justes envers nous alors que nous faisons face aux défis de la sécurité, de l’économie et de la corruption », a-t-il poursuivi.
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