dimanche, novembre 24 2024

Acculés de tous côtés, les militaires au pouvoir ont fort à faire pour mener à bien la transition. Cette fois ci, c’est avec une croissance malienne en chute libre qu’ils sont devoir composer. C’est la triste nouvelle annoncée une note de la Banque mondiale.

Ledit document a été rendu publique le week-end dernier et est intitulé « Renforcer la résilience en période d’incertitude ». D’après ce rapport, la croissance malienne devrait stagner en 2022. Cette chute continue serait liée à plusieurs facteurs. Par conséquent si rien n’est fait, les perspectives économiques pour le Mali pourrait passer drastiquement en négatif. Et ce sont les populations qui vont davantage en souffrir.

Une croissance malienne en négatif liée à l’insécurité

Selon la Banque mondiale, la croissance malienne est stagnante ces dernières années à cause de l’insécurité principalement. Et la multiplication des violences dans tout le pays le prouve. Les attaques terroristes se font récurrente malgré les offensives menées contre les groupes terroristes.

Entre 2012 et 2018, la crise a coûté 23 % du produit intérieur brut (PIB) du Mali. Pire encore les zones agricoles productives et bénéfiques pour le pays comme le centre sont confrontées à l’insécurité. Et cette violence se fait contagieuse dans plusieurs localités du pays. A cela s’ajoute les changements climatiques qui affectent les productions agricoles.

Lire aussi : MALGRÉ LES TENSIONS, L’UE REPREND SON APPUI FINANCIER AU MALI

Autres facteurs importants

Outre, l’insécurité actuelle dans le pays, la croissance malienne est aussi affectée par les récentes sanctions. Notamment celles économiques prises par la Cédeao contre la junte au pouvoir.

A ce rythme ou évoluent les choses au Mali, si les sanctions ne sont pas levées dans les mois à venir, le pire pourrait advenir. C’est-à-dire que le pays pourrait replonger en récession. Surtout si les sanctions économiques de la Cédéao sont encore maintenues sur deux trimestres ou plus, estime la Banque mondiale.

Est aussi pointé dans dette dégradation de la croissance malienne, la priorisation des dépenses militaires au détriment de celles de développement. En dix ans, les premiers ont doublé par rapport au second. Les finances des collectivités locales en subissent les effets.

 

El Professor

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