dimanche, novembre 24 2024

A quelques pas des prochaines élections générales de 2023, le Centre gabonais des élections (CGE) est vivement critiqué. Plusieurs partis et organisations de la société civile estiment que son mandat est expiré depuis un bon moment déjà. Alors il ne devrait pas être en charge de l’organisation du scrutin avenir.

Pour eux, le Centre gabonais des élections se retrouve dans une illégalité qui ne dit pas son nom. Alors il faudrait à tout prix interrompre sa continuité de fonctionnement avant qu’il ne soit trop tard. Il en va surtout de la crédibilité de l’ensemble du processus électoral en cours.

Un centre gabonais des élections

Installé depuis 2018 pour deux ans, le bureau du Centre gabonais des élections est resté en fonction plus longtemps que prévu. Pour raison liée à la pandémie de la Covid 19, son renouvellement a dû être reporté. Quatre ans après sa nomination, ledit bureau du continue de fonctionner comme si de rien était, et est même en charge des élections à venir.

Cette situation est jugée inacceptable pour les partis de l’opposition et organisations de la société civile. « Cet état de fait constitue un cas de double violation des textes légaux. Gabon d’abord considère alors illégales et illégitimes toutes les décisions prises et tous les actes posés par le bureau caduc », a exprimé Jacques Adiahénot, leader de Gabon d’Abord. Le Centre gabonais des élections doit passer absolution par un renouvellement de son bureau.

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Une nécessité de réforme

Pour Paulette Missambo, membre de PG41, la régularité du CGE est une nécessité. Car le plus souvent c’est un point crucial qui fait objet de polémique. Alors le bureau du Centre gabonais des élections, ne devrait souffrir d’aucune contestation afin que les prochaines échéances électorales soient une réussite.

« Si la prolongation a été faite de manière irrégulière par la Cour constitutionnelle, ils ont bénéficié d’un deuxième mandat illicite. C’est terminé, ce n’est pas possible d’aller aux élections sans que cette instance soit renouvelée », a indiqué Paulette Missambo. Et de préciser, « si on se veut démocratiques, le minimum c’est de respecter la loi. »

D’autres acteurs de la scène politique gabonaise quant à eux demandent un remplacement pur et simple du président du CGE, Moïse Bibalou Koumba. Aussi, ils souhaiteraient que ce celui-ci ne soit plus un magistrat en activité.

 

El Professor

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