Alors que la sous-région est secouée ces derniers temps par diverses menaces et crises, le Togo à la différence d’autres pays, affiche une résilience économique à toute épreuve et cultive une stabilité politique à nul autre pareil. Et ce, au point d’en faire un modèle.
Selon le Global Investment Competitiveness Report 2017 de la Banque Mondiale, les critères majeurs à l’investissement des grandes multinationales dans les pays en voie de développement sont « la stabilité politique, la sécurité et un environnement juridique réglementaire prévisible ». Pour stimuler l’investissement et la croissance dans un pays, il ne suffit dès lors pas de mettre en œuvre ou de sécuriser les projets envisagés, mais de réduire les risques surtout politiques à l’échelle du pays en général. Et le Chef de l’État Faure GNASSINGBÉ semble l’avoir bien compris. Bien avant 2017, il mise sur la qualité de l’environnement politique pour favoriser les investissements. Et plus encore au moment où les pays ouest-africains connaissent des menaces diverses. En moins de trois (03) ans, six (06) pays ont connu huit (08) coups d’État. Sans oublier la dégradation de la situation, la baisse de l’activité économique et la dégradation de la situation de vie des citoyens. Mais au Togo, la situation est bien différente. Mieux, reluisante dans tous les secteurs.
De l’économie au social, les recettes d’une longue stabilité du Togo
De l’économie à la sécurité, en passant par le social ou même la gouvernance, les défis à moyen et à long terme sont efficacement relevés par le Chef de l’État togolais aux fins de renforcer auprès des citoyens le sentiment d’appartenance à une même nation et surtout le besoin de préserver les acquis. Dans leur majorité, le togolais est convaincu des efforts et des progrès de ces dernières années. Sauf qu’en amont, Faure GNASSINGBÉ a concocté et intensifié les recettes pour assurer la paix, la stabilité et le développement durable. Face à l’hypersensibilité des enjeux et des préoccupations sociales, il a su mobiliser les grands moyens. De l’amélioration du bien-être de ses concitoyens à la lutte contre le terrorisme tout en étant à l’abri de coups de force militaire… Sur le plan économique, les indicateurs sont tous au vert. Rien ne remet en cause une croissance de 6,6% pour 2023 contre 5,8% en 2022. Tirant profit des réformes structurelles initiées dans plusieurs domaines dont l’agriculture, des progrès ont été considérablement notés dans la production industrielle, dans le commerce et dans les services marchands avec une résilience aux conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Alors que la dette, le déficit budgétaire et l’inflation sont en baisse au Togo, ils sont en hausse dans les pays voisins. Le plus important est la réduction du taux de vulnérabilité à la pauvreté et de l’incidence des inégalités. Entre 2021 et 2022, l’Indice du Développement Humain (IDH) est passé de 0,515 à 0,539. Car, il n’y a pas de stabilité sans un mieux-être des citoyens.
…meilleur respect de l’État de droit et la qualité de la gouvernance
Sur le plan sécuritaire, la gestion de la lutte contre le terrorisme se montre plus efficace. Depuis la première attaque meurtrière dans la nuit du 10 au 11 mai 2021, le gouvernement renouvelle à travers des actions concrètes son engagement à protéger l’intégrité du territoire, en cultivant une proximité sociale : « Les Togolais doivent s’attendre à un combat long et avec des périodes de drame, c’est inévitable. Mais je peux assurer mes compatriotes que nous obtiendrons la victoire. Nous sommes déterminés », a martelé le Chef de l’État togolais. Motif de mécontentement populaire au Mali, au Burkina Faso et même au Niger, elle ne l’est au Togo. En effet, ce dernier enregistre une faible probabilité de défiance des institutions de la République. Selon l’Institut Prospective, Développement et Sécurité en Afrique (IPDSA) le Togo est une nation stable et 80% des togolais ne s’imagine pas l’utilité d’un coup d’Etat même en cas de force majeur. En outre, la stabilité du Togo, c’est également le meilleur respect des principes de l’État de droit et la qualité de la gouvernance. Presque tous les troubles sociaux et les nouvelles contestations sont très souvent le fruit d’une vassalisation des institutions de l’Etat, mais aussi d’une crise de gouvernance.
Faure Gnassingbé, un modèle de gouvernance
Parfois en l’absence de mécanismes de régulation du jeu politique et du respect des règles démocratiques, la violence reste bien souvent la seule manière de créer l’alternance ou de prise de pouvoir. Des réformes institutionnelles et constitutionnelles ont permis ces derniers temps un renforcement des libertés, du contre-pouvoir entre l’exécutif, le législatif, le judiciaire et même la presse. Dans le dernier classement de la liberté d’expression de Reporters Sans Frontières (RSF), le Togo a gagné 30 places passant ainsi de la 100ème à la 70ème place sur 180 pays. Mais autre aspect de la gouvernance est la participation citoyenne à l’effort de gouvernance. On note désormais une certaine confiance entre les citoyens et l’Etat. Faure GNASSINGBÉ place le togolais au cœur de la mise en œuvre des actions de développement, en tant que bénéficiaire, mais aussi partie prenante, avec un pouvoir d’action. En témoigne, les nombreux mécanismes d’inclusion. L’amélioration de l’accès aux services de base n’est pas une faveur plutôt une obligation de l’État. « Les coups d’État sont le fruit de la mauvaise gouvernance », avait indiqué Paul Kagame, le Président rwandais.