Alors que la prochaine présidentielle au Mali se fait encore incertaine, plusieurs partis politiques sont minés en leur sein par des dissensions. Ces dernières mettent davantage en mal le climat politique déjà assez tendu en raison des incertitudes liées à la durée définitive de la transition.
Tout compte fait, ces mésententes risquent fortement de fragiliser ces partis en cas de tenue avérée des prochaines échéances électorales. Il est probable de les voir se rendre en rangs dispersés à cette prochaine présidentielle au Mali, si une réelle issue est trouvée à cette crise.
Rappelons que le Mali a connu en moins d’un an deux coups d’Etats successifs. Et la transition qui devait déboucher sur des élections présidentielle et législatives ce lundi 28 février est toujours sujette à discussion.
Des divisions multiples
Qu’il s’agisse de l’Union pour la République et la Démocratie (l’URD), de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema), de même qu’au sein du Rassemblement pour le Mali (RPM), des tiraillements sont observés. La désignation de leaders pour la prochaine présidentielle au Mali est au cœur de ces conflits internes.
Plusieurs de ces acteurs se disputent déjà la place devant les mener jusqu’au fauteuil de présidentiel. Du côté du RPM, l’élection ou la désignation de Bocary Téréta, l’actuel leader du parti, comme candidat à la prochaine présidentielle au Mali est fortement contestée par Me Baber Gano.
Même son de cloche au sein de l’Adéma où les membres sont divisés sur la durée de la transition. Certains sont partisans de la prolongation de six mois à cinq ans. D’autres préfèrent un délai plus court d’un an.
Lire aussi: DURÉE DE LA TRANSITION AU MALI : À QUAND UN CALENDRIER RAISONNABLE ?
Une prochaine présidentielle au Mali non encore déterminée
Face à ces conflits naissant au sein des partis politiques, se pose toujours la question de la date précise de la prochaine élection présidentielle au Mali. Cette dernière est toujours un mystère. Ceci du fait que les nouvelles autorités maliennes n’ont pas encore fixé la nouvelle durée de la transition depuis les assisses nationales.
La proposition de quatre ans de transition auprès de la Cédéao s’est heurtée à un refus catégorique de la part des chefs d’Etats ouest africains. La récente négociation menée par le médiateur Goodluck Jonathan n’a pas débouché sur un accord avec la junte au pouvoir.
Toutefois les négociations continuent en vue d’aboutir à un accord quant à la fameuse date de fin de la transition malienne.
El Professor