Afin de promouvoir davantage la bonne gouvernance et de lutter efficacement contre les dessous de tables dans le pays, les autorités ivoiriennes ont lancés de nouvelles opérations anticorruptions. Celles-ci sont regroupées sous le nom « coups de poing ». Sont principalement visés par ces opérations anticorruptions, les différents services publics.
Les opérations « coups de poing », sont magistralement orchestrées par le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance et de la Lutte contre la Corruption, Epiphane Ballo Zoro. Entré tout récemment dans le gouvernement, l’ancien magistrat tente d’assainir par des manœuvres très discrètes plusieurs services ou administrations. Va-t-il y parvenir ? Le chemin est encore long et très épineux.
Opérations anticorruptions, le grand nettoyage
Pour mettre de l’ordre au sein de bon nombre de services publics, plusieurs secteurs sont concernés par les opérations anticorruptions. C’est le cas notamment de la justice, de la santé, de l’éducation, et même des services de police et de gendarmeries. Ceux-ci se retrouvent sérieusement gangrenés par la corruption. En conséquence, les opérations anticorruptions initiées par le gouvernement ivoirien s’imposent comme solutions idoines.
Les premiers constats ont quant à eux permis de découvrir les dérives des forces de l’ordre qui s’évertuent à racketter les usagers de la route. Il s’agit surtout des camions qui transportent des produits vivriers jusqu’à Abidjan.
Ces comportements malsains ne sont pas sans incidences sur les populations. « Le racket a un lien sur la vie chère. Plus les transporteurs subissent les tracasseries routières, plus cela se fera sentir sur les ménages et le quotidien des populations », a dénoncé le ministre Epiphane Ballo Zoro.
Des résultats encore minimes
Même si les opérations anticorruptions commencent par porter leurs fruits, beaucoup reste à faire pour combler le béant fossé qui subsiste en matière de corruption. Pour preuve, la Côte d’Ivoire est classé 104e rang sur 180, d’après Selon l’indice de Transparency International. Cela traduit aisément l’ampleur de la situation.
Les opérations anticorruptions « coups de poing », ont également permis aux autorités ivoiriennes de se rendre de l’énorme corruption qui a lieu tous les jours à la Sicta. Cette dernière a en charge, le contrôle technique obligatoire aux voitures. Malheureusement, plusieurs personnes par le biais de pots de vin arrivent à mettre en circulation des véhicules en très mauvais état.
Pour l’heure, les résultats chiffrés de ces premières opérations anticorruptions sont encore vivement attendus.
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Sandrine A