La commission électorale burkinabè dont la formation du nouveau bureau est en cours, pourrait être marquée par l’absence de plusieurs partis d’opposition. Cet inconfort tient du fait que l’opposition conteste fortement la candidature du représentant de la chefferie coutumière.
Les contestataires exigent son remplacement pour une véritable transparence de la commission. Si leur demande n’est pas exécutée, ils promettent de ne pas siéger au sein de cette commission électorale.
Une commission électorale burkinabè partisane
Pour de nombreux partis d’opposition, l’indépendance du bureau de la commission électorale burkinabè serait sérieusement compromise. Par conséquent, ils remettent en cause la candidature du représentant de la chefferie coutumière.
Selon eux, son appartenance au parti pouvoir est un trait révélateur de l’impartialité qui serait admise s’il est choisi. Alors il devrait être écarté au plus tôt.
C’est l’avis que partage Alain Zougba, président du parti l’Autre Burkina. « L’opposition politique ne saurait cautionner une telle présence d’une personnalité politiquement engagée, manifestement partisane ce qui remet en cause le principe d’indépendance et d’impartialité de l’organe chargé de l’organisation des élections », a-t-il martelé.
Une récusation impossible selon les textes
Du côté du gouvernement, la lecture de la situation est toute autre. La récusation souhaitée par l’opposition à cette candidature à la présidence de la commission électorale ne pourrait aboutir. Car aucun texte juridique ne le permet.
C’est ce qu’a souligné le ministre Clément Sawadogo. « Nous nous en tenons au fait que la loi dit que souverainement, chaque composante désigne son représentant. Rien ne dit que quelqu’un peut remettre cela en cause », a déclaré le ministre.
En attendant le démêlé finale de ces différends, l’élection du bureau de la commission électorale burkinabè est prévue pour ce jeudi 15 juillet.
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Sandrine A