Suite à l’aggravation de l’insécurité au Burkina Faso, les burkinabé ont tenu à manifester leur ras le bol le weekend dernier. Alors, ils ont répondu nombreux aux appels des partis de l’opposition et des organisations de la société civile. Objectif, faire entendre leur voix et exiger une meilleure lutte contre le terrorisme sur leur territoire.
Apparemment, le message du 27 juin dernier du président Roch Kaboré, demandant aux organisateurs des marches de la surseoir, n’a pas été entendu. Les populations ont préféré la dénonciation de leur malaise à travers les rues de la capitale. Elles espèrent ainsi obtenir une meilleure réactivité du gouvernement en ce qui concerne l’insécurité au Burkina Faso.
Une mobilisation légitime contre l’insécurité au Burkina Faso
Pour les manifestants, se faire entendre dans la rue était plus que nécessaire afin d’adresser leurs fortes attentes sécuritaires au président Roch Kaboré. Une démarche jugée légitime face à l’insécurité au Burkina Faso. Alors l’appel à manifestation lancé par l’opposition et les organisations de la société civile a largement été suivie dans tout le pays.
Sur les 45 provinces que compte le pays, les populations ont eu à protester dans 44. Ce qui symbolise un succès pour les organisateurs de cette grande mobilisation. « Pour une première manifestation dans un si bref délai, ce fut un véritable succès », a fait savoir Tahirou Barry, du Mouvement pour le changement et la renaissance.
A lire aussi: BURKINA FASO : « NOTRE SALUT DOIT RÉSIDER DANS L’UNITÉ », INTERPELLE LE PRÉSIDENT CHRISTIAN ROCH KABORE
Bilan et futures actions
Après ces journées de protestation contre l’insécurité au Burkina Faso, pour l’opposition l’heure est au bilan et à l’élaboration de futures actions. Pour cela, elle compte se réunir ce lundi 5 juillet 2021 afin de prendre d’importantes décisions. Il s’agit notamment de statuer sur la poursuite des manifestations dans les prochains jours ou la reprise du dialogue politique.
Du côté du parti au pouvoir, dans ces moments difficiles que traversent le pays, priorité doit plutôt être accordée à l’union. Et c’est l’attitude qui doit prévaloir chez les fils et filles du Burkina Faso. Car c’est seulement ainsi que le pays pourrait venir rapidement à bout du terrorisme de plus en plus grandissant.
A lire aussi: BURKINA FASO: UN DIALOGUE POLITIQUE OUVERT CONTRE LE TERRORISME
Sandrine A