La charte de transition au Tchad devrait connaitre des aménagements. C’est ce à quoi interpellent plusieurs personnalités de haut rang ces derniers jours. Elles espèrent ainsi obtenir à travers leurs revendications une paix durable et globale dans le pays.
Outre cela, il est surtout question d’éviter par la même occasion l’enlisement dans la crise au Tchad. Alors un appel à un dialogue véritablement inclusif de tous les fils et filles du pays est lancé aux nouvelles autorités tchadiennes. Ce qui devra déboucher à des prochaines élections libres et transparentes organisées de la meilleure façon pour le plus grand bonheur de tous.
Une charte de transition à réviser absolument
Pour les auteurs de l’appel, la révision de la charte de transition au Tchad est une nécessité. Cette cause est défendue par des fonctionnaires internationaux et même des anciens ministres. Plusieurs personnes également partagent le même avis sur internet.
Elles émettent des réserves sur la façon dont les affaires de l’Etat sont gérées par les nouvelles autorités en place. Pour elles, l’actuelle charte de transition en vigueur ne permet pas à toutes les parties impliquées de participer de manière équitable à la résolution de la crise. Alors il faudrait désamorcer cette bombe sociale et politique le plus tôt.
Une division du pays
« Il faut immédiatement réviser la charte actuelle du Conseil militaire de transition pour y inclure notamment une disposition sur l’organisation de la conférence nationale inclusive et souveraine », a exhorté Bédoumra Kordjé. Ce dernier est ancien ministre et vice-président de la Banque africaine de développement et un des porte-voix de ces personnalités.
Il estime par ailleurs que si les autorités de la transition ne font pas preuve d’objectivité dans l’appréhension de la situation actuelle, elle pourrait bien se complexifier. Par conséquent, une révision de la charte de transition s’impose.
« Les tractations actuelles et tentatives de mise en place du Conseil national de transition, sans un vrai consensus, non seulement ne sont pas une solution mais seront une source de frustration et de division du pays », a-t-il prévenu.
Sandrine A