L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz n’est toujours pas au bout de ses peines. Il continue de subir une forte pression de la part des autorités mauritaniennes. Ces derniers jours, sa résidence privée a été partiellement démolie dans le cadre d’une enquête sur la présence présumée des lingots d’or.
Mohamed Ould Abdel Aziz, l’ancien président mauritanien est porté devant les tribunaux pour corruption, détournement des biens publics et blanchiment d’argent. Les faits pointent du doigt sa gestion du pays entre 2008 et 2019. Pour sa défense jusqu’alors Mohamed Ould Abdel Aziz garde le silence.
Persécution de l’ancien président mauritanien
Pour ses avocats, l’ancien président mauritanien serait en train de subir un acharnement de la part des autorités. De plus, la commission rogatoire visant à chercher la présence d’or dans sa résidence privée aurait violé le code de procédure pénale.
« Ceux qui sont chargés d’exécuter la commission rogatoire doivent être accompagnés par le propriétaire des lieux, cela est la moindre des choses ou ses avocats, ses représentants », a fait savoir maître Taleb Khiyar, membre du collectif de la défense. « Ce que nous constatons, c’est que nous avons été marginalisés », a-t-il rajouté.
Une quête infructueuse
Les fouilles de la résidence de Beni Chab, de l’ancien président mauritanien n’ont rien donné. Apparemment la résidence de l’ex-chef d’Etat a été endommagée durant trois jours sans qu’aucun lingot d’or n’ait été trouvé. Une situation qui suscite donc le mécontentement de ses avocats.
« Ils sont en train de chercher des indices qui sont susceptibles de charger l’ancien président de la République », a confié maître Taleb Khiyar. Et de poursuivre « or, ces indices c’est quoi ? Ce sont des coffres-forts où il y a des milliards. Il n’y a pas de coffres-forts où il y a des milliards. Ces indices, ce sont des lingots d’or ? Il n’y a pas de lingots d’or ».