Créer un cadre propice au dialogue en Centrafrique, c’est ce à quoi s’attèle le président Faustin-Archange Touadéra. Cette initiative d’ouverture des concertations nationales a débuté hier lundi 19 avril 2021. Elle marque son engagement à œuvrer pour un rapide retour véritable à la normal en Centrafrique.
Depuis sa réélection, le président Touadéra est vivement contesté par les opposants qui n’admettent toujours pas sa victoire. Ils estiment que le scrutin de décembre dernier n’a pas été assez inclusif. Ceci d’autant plus que, les élections ont été fortement perturbées par la coalition des groupes rebelles (CPC) qui fragilisent la sécurité dans le pays.
Un préparatif nécessaire au dialogue en Centrafrique
Pour les partis politiques d’opposition, de même que la communauté internationale cette démarche du président Touadéra est la bienvenue. Elle marque une réponse juste du chef de l’Etat à leurs préoccupations. C’est aussi pour eux l’occasion de s’accorder sur plusieurs points concernant ce dialogue tant souhaité.
Au cours de cette rencontre, le président centrafricain s’entretiendra avec les partis ainsi que rassemblement politiques comme la COD 2020. Les confessions religieuses et les acteurs de la société civile comme les syndicats, associations et ONG sont aussi attendus.
Exclusion de certaines catégories
De ce futur dialogue en Centrafrique, certaines personnes ou groupes ne pourraient y prendre part. C’est le cas notamment des représentants des groupes armés ou tout parti politique affilié aux rebelles de la CPC. Ils sont apparemment exclus du dialogue en Centrafrique.
Néanmoins, les députés concernés par une procédure de levée d’immunité parlementaire ont tout de même le privilège inouï de participer aux concertations. C’est sur cette base que le président compte mener les discussions devant servir à réconcilier les centrafricains et à garantir à nouveau la paix dans le pays.