Les élections législatives ivoiriennes auront lieu le 06 mars prochain. De fait, les différents partis politiques et leurs candidats peuvent enfin aller officiellement à la tchatche des électeurs. Ils ont reçu le feu vert de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Cette dernière a ouvert la campagne électorale officielle pour les élections législatives ivoiriennes ce vendredi 26 février 2021.
Pour rappel, les élections législatives ivoiriennes prochaines sont prévues le 6 mars 2021. Ce scrutin permettra de renouveler les 255 sièges de députés. Alors chaque camp essaye de s’activer pour s’octroyer la majorité au sein de l’assemblée nationale. Environ 1500 candidats sont en course pour ce nouveau challenge politique
Vers la consolidation du pouvoir à la suite de ces élections législatives ivoiriennes
Du côté du RHDP, le parti au pouvoir, on s’active à contrecarrer les plans de l’opposition. Et pour cela une stratégie redoutable a été déployée pour permettre au parti d’Alassane Ouattara de rasseoir à nouveau sa domination. C’est-à-dire conserver la majorité à l’assemblée.
Pour ce faire, le RHDP a présenté à ces élections législatives ivoiriennes, des candidats sur l’ensemble du territoire, notamment dans son fief du nord. Ses différents ministres ont été mis à contribution dans cette bataille. De quoi s’assurer une victoire certaine dans les jours à venir. Mais l’opposition ivoirienne quant à elle ne compte pas se laisser faire.
A la recherche de l’équilibre
Pour l’opposition, le parti au pouvoir ne doit pas tirer grand parti de ce scrutin comme ce fut le cas auparavant. Car ce serait lui donner la chance d’effectuer un troisième mandat sans subir aucun contre-pouvoir de la part de l’opposition à l’assemblée. Alors le PDCI a surtout convié ses électeurs à prendre le chemin des urnes le 6 mars.
Ce retour de l’opposition sur la scène politique après le boycott de la présidentielle d’octobre dernier suscite bien d’interrogations. Il s’agit de parvenir à « équilibrer les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire afin d’éviter la consolidation d’un pouvoir absolu dans notre pays », a expliqué Henri Konan Bédié.
Lire aussi : COTE D’IVOIRE: RETOUR IMMINENT DE LAURENT GBAGBO