12 milliards de dollars, c’est la somme allouée par la Banque mondiale aux pays africains pour mieux se prémunir contre le coronavirus. C’est-à-dire l’acquisition de vaccins pour le plus grand bénéfice des populations. L’annonce a été faite samedi dernier via un communiqué de la présidence sud-africaine.
L’Afrique fait face ces derniers mois à un véritable regain de la virulence de la Covid-19. En effet, une variante plus contagieuse du virus du coronavirus a été découverte. Alors les programmes de vaccination des populations contre le virus doivent être rapidement exécutés pour éviter la catastrophe. Aux dernières nouvelles, le nombre de contaminations sur le continent est estimé à plus de 3,5 millions de cas pour 88 993 décès.
Des fonds conséquents de la part de la banque mondiale
Pour vacciner leurs populations, les États africains ont besoin de fonds conséquents. Soit entre 10 et 15 milliards de dollars selon les centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC). Alors les négociations entamées avec la Banque mondiale tombent à pic. Elles permettront de rendre le vaccin disponible dans plusieurs pays.
La facilité de 12 milliards de dollars accordée par la banque mondiale sera sous forme de dons ou de prêts concessionnels. Alors les États membres de l’Union Africaine sont conviés à se rapprocher des responsables régionaux pour pouvoir en bénéficier. Ainsi, les vaccins seront accessibles pour leurs populations dans les meilleurs délais.
La banque mondiale offre des vaccins pour le continent
D’après le président Cyrile Ramaphosa, le choix de la voie d’achat groupée au lieu de la seule acquisition bilatérale a permis aux pays africains d’accéder plus rapidement aux vaccins. 670 millions de doses de vaccin seront en tout disponibles. En bref, un accès équitable au vaccin COVID-19 garanti pour les États africains.
Pour aussi faciliter la réussite de cette campagne de vaccination, il urge de mener des campagnes de communication et de sensibilisation publiques de masse. Cela aura pour incidence de favoriser une plus grande adhésion du public aux programmes de vaccination. La désinformation et les fausses informations pullulantes sur le vaccin COVID-19 seront donc évitées.