La ville de Boda est de nouveau sous le contrôle des FACA ( forces armées centrafricaines).Les autorités centrafricaines ont désormais décidé de la de cette ville reprise dimanche dernier et d’y faire régner l’ordre. Cette reprise s’est faite avec l’appui indéfectible des forces alliées.
Depuis un mois environ, la coalition des groupes rebelles (CPC) tentent en vain d’atteindre la capitale Bangui. Objectif, faire plier par la force le régime du président réélu Faustin Archange Touadéra. Mais ses différentes incursions se sont soldées par un échec. Alors la CPC s’applique à couper la ville de Bangui de toutes sortes d’approvisionnements.
Les FACA et le départ volontaire des rebelles
Avec l’arrivée des forces centrafricaines et alliées dans la ville de Boda, les rebelles qui semaient la terreur dans cette localité ont pris leurs jambes à leur cou. Ils ont préféré quitter les lieux sans grande résistance et se sont éparpillés dans la nature.
« Il n’y a pas eu de combats, puisque la ville était vidée », a fait savoir le maire par intérim de Boda. Et de poursuivre « ils sont partis d’eux-mêmes ». Les échanges de tirs dont sont le plus souvent victimes les populations ont été cette fois évités.
Les rebelles sont donc partis sans hostilité apparente. A croire que la supériorité numérique et tactique de ses forces réunies y est pour quelque chose.
Les FACA, un soulagement énorme
Pour les populations, ce départ des rebelles de leur localité est une nouvelle plus que réjouissante. Ils vont enfin pouvoir retrouver leur tranquillité et habitudes. Et la présence des FACA et russes dans la zone a de quoi rassurer.
« À leur arrivée, ils ont tabassé les gendarmes. Ils ont fait des dégâts et c’est pourquoi nous avons eu peur », a confié le maire par intérim de Boda sur la situation sécuritaire. La psychose devrait bientôt baisser d’un cran.
Ce départ des rebelles devrait permettre aux populations de quitter la brousse où plusieurs citoyens ont pu trouver refuge ces dernières semaines. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), ce conflit sécuritaire en Centrafrique a déjà fait plus de 60.000 déplacés.
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