A Niamey, la capitale du Niger, les populations ne cessent de témoigner leurs hommages à l’ancien président défunt Mamadou Tandja. S’enchevêtrent donc à son domicilie des chants et prières pour honorer sa mémoire.
Mamadou Tandja est décédé hier mardi 24 novembre à l’âge de 82 ans. L’homme a rendu l’âme après avoir vaillamment lutté contre la mort. Il avait dirigé le pays de 1999 à 2010 où il a été renversé par un putsch. On retient de lui un homme politique au fort sens patriotique. Il est également considéré comme un grand artisan du développement. Sur l’étendue du territoire national, un deuil de trois jours sera observé.
Une perte grandiose
« Je garde de Tandja Mamadou le souvenir d’un homme d’État, nationaliste, patriote », a déclaré le ministre Boukari Wassalké. Ce dernier était un compagnon politique de Mamadou Tandja. « Je pense que c’est un baobab qui est tombé », avait-il rajouté.
Pour l’ancien Premier ministre Mamane Oumarou, les souvenirs restent encore saillants. « On a travaillé ensemble à Maradi. Il était préfet, et j’étais maire de la ville de Maradi. Et là, ça a été remarquable », avait-il relaté de l’homme.
Des gestes forts
Avant ses obsèques officielles qui auront lieu jeudi au palais de la présidence, les gestes de reconnaissances se font incessants. Alors ils sont nombreux à présenter leurs condoléances à la famille de l’ex-chef d’État du Niger. Son enterrement aura lieu à Maïné-Soroa, sa ville natale.
Devant son domicile a lieu un incroyable défilé de parents et amis qui tentent de lui rende un dernier hommage. Depuis l’annonce de son décès la radio nationale diffuse en continue des louanges religieuses musulmanes. Qu’importe son parcours politique, l’ancien président aurait énormément contribué au bien-être de ses concitoyens.
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